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La Compagnie Noire


Zhuge

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Bon bah voilà, avec l'échéance d'avoir Armoric finissant le volume 6 sous très peu de temps, faut que je me dépêche de faire le sujet (j'y rajouterai mes posts déjà produits un de ces jours, faut quand même pas pousser !).

Et comme ça, CattiBri sera prise de vitesse sur son sujet Trône de Fer.

 

:D

 

Alors, la Compagnie Noire, qu'est-ce que c'est donc ?

 

Il s'agit d'une compagnie de mercenaires d'élite, vieille de 400 ans, et possédant une réputation telle que rares sont les coins où rien qu'évoquer le nom ne fout pas les chocottes à la population des environs. C'est aussi une sorte de famille, recueillant des exclus, des criminels, des fuyards, quelques mercenaires de carrière, qui n'ont plus rien d'autre que leur appartenance à la Compagnie. Vendant leurs services aux plus offrants, ils sont capables de passer des années et des années afin d'accomplir leur contrat, ou bien de tuer leur employeur quand celui-ci les trahit. L'histoire est contée par Toubib, le rebouteux de la Compagnie, et aussi l'annaliste officiel, chargé de retranscrire aussi bien le journal des journées que la comptabilité, le recueil des morts, bref il conserve tout ce qu'il pense nécessaire pour conserver la mémoire collective de la Compagnie - il est d'ailleurs le gardien des annales des temps passés, ou ce qu'il en reste.

 

Le premier roman débute alors que la Compagnie est déjà sous contrat du dirigeant local, dans la ville de Béryl. Chargés d'assurer sa protection et calmer les émeutes, la situation devient de plus en plus tendue, alors qu'un intervenant extérieur, la Dame, dictatrice de l'Empire du nord, magicienne hors-pair, blablabla, envoie son meilleur "agent" (Volesprit) afin de recruter les mercenaires.

 

La composition de la Compagnie.

 

Beaucoup plus simple que le Trône de Fer, les personnages dans la Compagnie Noire sont d'une part moins nombreux (ah hah, c'est pas comme si c'était difficile), mais aussi possèdent-ils tous un petit sobriquet lié à un trait, ou bien à leur physique. D'autant plus qu'en rejoignant le groupe, ils abandonnent leur nom en même temps que leur passé. La Compagnie est dirigée par le Capitaine, qui est capitaine ! Et secondé par Lieutenant, le lieutenant. En troisième, de par son statut d'Annaliste, vient Toubib, puis les quatre magiciens, Qu'Un-Oeil, Tam-Tam, Gobelin et Silence. Otto, Hagop, Elmo,... La liste est bien longue, surtout vu la taille de la Compagnie.

Ces sobriquets concernent pour ainsi dire, tous les personnages importants du roman, allez on va dire 80-90% à la louche, ce qui permet de facilement les repérer et les cerner !

 

Le monde.

 

On est ici en présence d'un monde plutôt médiéval dans son approche, qu'il s'agisse d'un Moyen-Âge très européen ou bien plus orienté Proche-Orient/Moyen-Orient, et même encore d'autres systèmes. On n'y croisera pas de créatures mystiques, à la limite un bestiaire légèrement différent du notre par moment, mais pas plus. Par contre, on y voir une énorme présence, voire une omniprésence de la magie. Les magiciens sont aussi puissants que fragiles de part leur toute-puissance, cible prioritaire de toute armée intelligente.

De plus, l'univers de la Compagnie Noire est loin d'être manichéen, dans la mesure où :

- La Compagnie étant une armée d'élite de mercenaires, elle travaille aussi bien pour le "Mal" que pour le "Bien".

- Ce qui est qualifié de Mal ou de Bien est constamment remis en cause, empêchant aussi bien le lecteur que les personnages de pouvoir classer les camps longtemps comme tels.

Mais le livre n'est néanmoins pas dépourvu de moralité. On suit la moralité de l'annaliste plutôt que la notre, c'est la principale différence.

 

 

Y'a sûrement plein de trucs à rajouter, mais c'est déjà un bon début !

Et comme dit au début, je rajouterai mes posts plein de spoils dès que la motivation me viendra. :)

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J'ai refermé le tome 6 y'a 5 minutes. Je suis tout plein de rage et je lancerais bien un vilain regard à Glenn Cook. Salopard ! (Et Zhuge va se marrer en lisant ça, petit con 'faut dire il s'est déjà marré sur irc.)

 

Effectivement, tu étais juste. Bon, je vais lire le message maintenant.

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  • 1 month later...

Terminé le 11è tome de la Compagnie Noire, l' "Eau Dort", deuxième partie. Relativement déçu. Le début m'avait bien plus, parce qu'on se retrouve dans cette ambiance où les protagonistes sont en difficulté, et aussi (mais beaucoup moins que dans les tomes 2 ou 6) un cadre citadin.

 

Bon, je reprends ce post une heure plus tard, il faut que je prenne la route, j'éditerai peut-être ensuite mais je conclus vite fait. ^^'

C'est... long. On peut regretter que ça traîne autant en longueur, sur l'ensemble de ce cycle (tomes 4-5 et 7 à 11) qui aurait sûrement pu s'avérer plus court au final.

On apprend beaucoup de choses, avec des idées intéressantes même si pas toujours originales (au regard des poncifs de la fantasy) et j'y ai finalement, et de loin, préféré le premier cycle. Ca reste quand même très sympa.

Cook reste bien meilleur à mes yeux quand il doit décrire des protagonistes qui luttent, qui sont en difficulté, et des gens ordinaires, comme dans les tomes 2 et 6, qui sont de loin ceux qui m'ont le plus plu (avec le premier, qui perd de son charme en lisant les autres).

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j'ai acheté le premier volume mais je n'ai toujours pas eu le temps de le commencer ! >_< mais j'ai pu mater les zolies illustrations à l'intérieur c'est déjà ça !

 

par contre grace à toi armoric puisque tu avais posté ce post en double dans un autre sujet j'ai pu tester le déplacement de posts ! ça marche ^-^ donc création probable du topic sur le trone ce weekend ... ouais enfin... *va se cacher*

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Me voici me voilà ! Maintenant que j'ai drainé les Dr. Who jusqu'à en sacrifier mes heures de sommeil...

 

Donc !

Ce que j'adore dans le 3ème cycle, et que tu n'apprécies pas tant que les volumes 2 et 6, c'est principalement l'aspect militaire du truc, mais pas militaire dans le sens "guerre batailles et compagnie", mais plutôt l'aspect diplomatique, politique et stratégique, au fur et à mesure qu'on décolle du stade personnel (les aventures de quelques membres de la Compagnie Noire le premier cycle, les aventures des dirigeants de la Compagnie Noire par la suite). Il va sans dire que les forces en présence dans ce troisième cycle me plaisent, que ça soit

Ombrelongue, manipulé mais pas tant que ça, Volesprit qui est un peu le cheval fou, ou bien Taglios qui complote dans le dos de la Compagnie, sans oublier cette dernière.

 

 

Toujours pas de méchants en vue, même si

Volesprit et/ou Ombrelongue peuvent en faire office, quoique Volesprit est pas mal humanisée dans le 10&11, ainsi qu'Ombrelongue quand on apprend enfin ses origines.

 

Forcément, la taille de la Compagnie fait que le 10e volume ressemble beaucoup au 2e et 6e, sans oublier que le changement d'annaliste rafraichit beaucoup l'ambiance.

Petit un, l'annaliste est une femme. Petit deux, elle est originaire du Sud. Petit trois, elle est bien mieux informée sur les religions de Taglios de par ses origines, ce qui permet de mieux comprendre le fonctionnement de la ville entre autre.

 

 

Puis bon, les volumes 9 et 11 sont plutôt sympa quant à la description de l'univers, le

concept de mondes plus ou moins parallèles liés par la Plaine n'est pas très original, mais je le trouve très bien traité.

 

Suivre des individus, comme dans les premiers volumes, c'est chaud, principalement parce que la Compagnie est encore plus étrangère à la population qu'elle ne l'était dans le Nord.

Et en plus ça permet de se renouveler. :D

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Pour l'univers, oui, comme j'ai dit "heureusement qu'il a bien traité parce que ça manque d'originalité". Quelque part ça m'a déçu, j'ai eu un peu l'impression qu'on se tapait un "passage obligé" quand une série grandit en ampleur.

 

Je ne vois pas pourquoi tu parles des grands méchants qui

se font "humaniser"

comme d'une mauvaise chose ? Enfin c'est l'interprétation que j'ai de ton "quoique", personnellement ça ne me dérange pas (même si dans le cas de

Volesprit

je trouve que les volumes dont tu parles ont écorné l'aura du personnage, mais tu sais déjà mon opinion sur lui :p).

 

L'aspect militaire, maintenant que tu le dis, c'est vrai que ça m'a plu. Et c'est justement ce qu'on beaucoup bouger, notamment dans le tome 5, et qui est très sympa à suivre. Simplement, autant comme ça me revient en te lisant, autant ça repart presque aussitôt pour les volumes de

Murgen

. Toujours le même reproche : "il parle de lui ou de ce qu'il vit/voit et pas de la Compagnie dans sa globalité", ce qui fait qu'on a une vision très étroite dès que c'est son tour. Et je trouve que ça joue contre ce "grand tableau".

C'est pour ça que le début du 7, quoique spécial, est plus sympa que la suite parce qu'on a une partie de cet aspect à travers les tractations avec les Nyueng Bao, quand ça détaille les conditions de siège.

 

 

Enfin, pour le premier cycle, je ne suis pas d'accord. Pas pour le premier tome en tout cas, qui nous montre la Compagnie à travers certains membres. C'est plus vrai au second, quoique mitigé par le fait que c'est "un groupe arrive en premier, le reste de la troupe est plus loin et n'est pas vu tout de suite", et surtout dans le troisième où c'est avant tout une question d'effectifs je suppose.

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J'ai dû me planter alors, parce que justement j'ai apprécié ce côté

humanisation des "méchants"

, parce que j'ai trouvé le premier cycle parfait de ce point de vue, montrant des antagonistes mais pas vraiment de camp qu'on puisse qualifier de méchant dans le tas. Ce qu'on peut faire de pire, à mon goût, c'est

le Dominateur dont on sait peu de choses au final, et le Boiteux qui est juste un gros enfoiré à la rancune tenace, bref des types antipathiques mais pas des méchants au sens strict du terme.

 

 

Pour

Volesprit

, j'ai été à la fois enchanté et déçu de

la

voir se mêler aux affaires d'état et prendre un rôle politique.

La grande question qui en ressort, surtout quand on connait le personnage, c'est

pourquoi

. :p

 

Pour les volumes de

Murgen

, j'ai surtout apprécié la possibilité de voir les forces en présence grâce

au fantôme

, de mieux connaître leurs motivations, leurs buts, la façon dont ils évoluent dans leur environnement. Aussi bien pour les adversaires de la Compagnie que pour la Compagnie elle-même

(un peu espionnée à son insu, surtout pour Toubib, et la relation Madame-Murgen, très sobre et sympa).

Bon après y'a le très gros inconvénient de se taper

Murgen

, mais on peut pas tout avoir !

 

Sinon je ne suis pas d'accord avec toi pour le premier volume, d'accord, on suit l'évolution de la Compagnie à travers les yeux de quelques-uns de leurs membres, mais on ne suit pas vraiment le côté décisionnel de la chose.

 

Le Capitaine donne les ordres, et Toubib et ses potes les suivent

, pour faire dans le grossier. Du coup, on en apprend plus sur l'histoire et les petits détails que sur les grandes décisions au moment donné.

Alors que le deuxième et surtout troisième cycle nous mettent justement aux commandes de ce pouvoir.

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Ah, d'accord pour le volume un. Effectivement, on a pas la réflexion derrière, mais quelque part ça participe aussi à l'image que cultivent ces deux-là (

le Capitaine et le Lieutenant

). Ceci dit, comme on suit quand même le déroulement, et que l'annaliste détaille assez bien la situation de son point de vue, on a des pistes sur ce qui motive ces décisions (genre le contrat avec le syndic, pas besoin d'être une flèche pour saisir leur motivation quant à quoi en faire :p).

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  • 6 months later...

Et hop, j'ai terminé il y a quelques jours la Compagnie Noire, le 13e volume étant sorti.

Si le 12e volume ne fait que reprendre l'action 4 ans après le 11e et remet la Compagnie Noire sur ses pattes pour se venger, je ne l'ai pas trouvé vraiment génial. Intéressant, on découvre pas mal de nouvelles choses comme

les nouveaux mondes issus de la plaine scintillante, et le Khatovar aussi.

D'ailleurs pour la première, son fonctionnement est enfin abordé, et ça c'est sympa de la part de l'auteur. Par contre en terme de rythme, c'est pas affolant, c'est une mise en place des pièces sur l'échiquier, et tous les personnages importants encore vivants entrent dans la danse.

 

De son côté, le 13e volume est énormissime.

Les réponses à énormément de questions posées lors du deuxième et troisième cycles trouvent leurs réponses, ce qu'il se passe est génial, on dirait un mix du meilleur du premier cycle et du meilleur du troisième.

 

Les morts des "héros" et "ennemis" s'enchainent dans un rythme démentiel.

 

La Compagnie Noire retombe sur ses pieds, et elle termine comme elle a commencé, c'est à dire de façon magnifique.

Puis cette fin. Elle est réussie.

Non, vraiment, j'ai juste rien à dire à cette fin (les 200-300 dernières pages, ce qui fait 50-75% du volume soit dit en passant). :p

 

Et en plus il parait que l'auteur est en train d'écrire deux autres livres, ça va être dur. :(

 

Les Princes d'Ambre se sont définitivement fait enterrer par la Compagnie Noire à mes yeux, dans tous les domaines. Ah hah !

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OMG !!!! un Zhuge !!! tu n'es pas mort ! :vache-do: :vache-do: :vache-do: :vache-do:

 

bon a part cela j'ai rien à dire sur le sujet , j'ai seulement lu les premières pages du premier tome ! en gros : rien pendant ton absence... je t'attendais ?! :blushing:

 

sinon une question quand même : donc ce volume 13 c'est une sorte de fin .. mais ça n'en est pas une ?

 

(et puis ce n'est pas dur d'enterrer les princes d'ambre moi je les avais enterré directement, même pas besoin de la compagnie ! :molo: )

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En gros, la fin, c'est la fin d'un cycle, d'une époque, mais la Compagnie Noire existe toujours, et il y a toujours des personnages qui peuvent faire la transition vers une suite. :p

C'est juste que la campagne du Sud est vraiment terminée, les deux prochains volumes se passeront forcément ailleurs et pourquoi pas qu'avec des nouveaux personnages (ou quasiment).

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