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Les Final Fantasy Forums

Le cinéma HK


Zhuge

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Non, c'est pas les mêmes acteurs, ou plutôt il s'agit des acteurs qu'on voit dans les premières minutes du premier film, quand ils ont 10 ans de moins.

Pour ça que j'ai des soucis à les différencier, alors que dans l'autre, pas moyen de faire la bourde - sauf quand on rédige le post sur le film. :x

 

Pour l'ordre, je conseille largement de regarder le premier d'abord. Une bonne partie de l'intérêt du II est de comprendre ce qui a entrainé le premier. :blurp:

Puis sur certaines scènes, vaut mieux ne pas être au courant de ce qu'il se passe dans le II pour apprécier encore mieux le I !

Le III se passant après le I, je pense pas avoir besoin de dire qu'il faut le regarder en dernier. :close:

 

Et la barbichette de Tony est superbement classe. *_*

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je viens de voir le premier. Il m'a vraiment plus !

 

 

la première scène de chassé croisé où tous comprennent qu'ils ont une taupe et pour moi la meilleure niveau jeu d'acteurs . et puis on découvre leur mode de communication plutôt sympa ^-^. Les suivantes sont évidement plus fortes en émotion surtout celle le pauvre SP Wong. quant à la fin elle est surprenante ! :blurp:

 

 

j'ai les deux autres, je les regarderai peut-etre ce soir. Fait vite si tu veux présenter le 3 :close:

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Et c'est parti alors ! :close:

Le dernier de la trilogie des Infernal Affairs, le III :

 

affiche-infernal-affairs-3-24.jpg

Hey, des nouveaux personnages ! Pis des anciens.

 

Synopsis : A vos risques et périls (si vous avez vu le 1, vous pouvez lire sans risque) !

On reprend l'action 10 mois après la fin du premier Infernal Affairs, alors que Ming a été rétrogradé et s'occupe dorénavant des tenues de la police. Le nouveau responsable de la traque anti-gang, le Super Intendant Yeung, donne à son unité un autre penchant dans la guerre anti-gang, plus agressif, plus orienté magouilles, et surtout étant persuadé que le service est encore tenu par des taupes de Sam, il les traque. Pour sauver sa peau, Ming va tout faire pour collecter des preuves contre Yeung, quitte à sympathiser avec l'ancienne psychologue de Yan, le Dr Lee Sum Yee.

Pendant ce temps, le film nous narre grâce à des flashbacks nombreux, l'implication de Yeung dans la traque des triades 8 mois avant la mort de Yan. On y découvre par la même occasion ses relations avec le bras droit de Sam, un dirigeant de triade extérieur à Hong-Kong, Shen, en gros tout ce qui finalise le lien entre le 2 et le 1.

 

 

Distribution :

Difficile de parler de la distribution sans spoiler, donc je vais faire l'impasse pour cette fois.

 

Avis :

Spoil si vous n'avez pas vu le 1 (mais sans balise spoiler cette fois).

Je ne saurais dire si cet épisode est supérieur ou non au deuxième, tant il explore encore une autre voie.

Son découpage est littéralement atypique, en fait on peut même se demander pourquoi Infernal Affairs III est une séquelle dans la mesure où... 50% du film est composé de flashbacks ? Tout le film me semble être un prétexte à ressortir les personnages clés des deux premiers épisodes, surtout Yan, mais aussi Wong et Sam. Toutefois, le choix des scènes en question est plutôt bien fait et sert le film plus qu'il ne sert le fanboy des trois personnages cités précédemment. Le rôle de ces dits flashbacks semble être de boucler la boucle, tout en insérant les nouveaux personnages en leur créant une histoire - ils ne tombent pas du ciel.

Les scènes du présent, enfin du futur par rapport au premier Infernal Affairs sont quant à elles très intéressantes, surtout par leur rareté. L'auteur tente - à mon avis - de nous montrer comment semblables étaient Ming et Yan, bien que travaillant dans l'adversité. Comme si Ming se sentait vide sans la présence de son ennemi. Ce qui permet à l'auteur d'aborder le thème de la folie et de la schizophrénie (pas du dédoublement de personnalité, la vraie schizophrénie !).

Preuve en est cet inspecteur Yeung, très intéressant.

Et la scène finale m'a tiré une larme tellement elle est... tellement elle colle le mot fin à la trilogie. Du coup, au final, épisode que je ne saurais juger aussi facilement que les deux premiers. :dry:

 

Et zoup ! Infernal Affairs terminé !

Quant à savoir sur quoi je vais passer, c'est une surprise, même pour moi. :blurp:

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je viens de voir le 2. Je suis à nouveau d'accord avec toi sauf sur la fin. je ne trouve pas que ça finisse dans le grandiose en fait. pis la musique est souvent très belle , elle s'ecouterait bien en ost là où celle du premier collait davantage avec le style du film mais en étant en dehors oubliable. enfin c'est l'impression qui m'en ait resté faudrait que je réecoute :close:

 

sinon ce 2 est plus compliqué à suivre. surtout la première demi heure le temps de comprendre qui est qui. Heureusement Sam et Wong (en effet les personnages principaux du film ) sont les mêmes acteurs et fidèles à eux même. on comprend mieux pas mal de choses du 1 en effet, surtout au niveau des liens qui lient les personnages. cela dit je n'y ai pas vu de réels liens entre les taupes et leurs superviseurs. j'en suis un peu déçue :blurp:

 

tout n'est pas non plus si clair que cela ou alors j'ai raté un truc

pour ce qui est de la mort de l'oncle Kwun : pourquoi est-ce que wong demande a la femme de sam de le tuer ? j'ai cru un moment qu'elle était une flic en fait. Mais vu que sam ne le croit pas et qu'elle lui est fidèle à fond je suppose que non. alors pourquoi elle et sous quel prétexte ? Elle s'accuse du meurtre mais c'est pas elle qui l'a tué, c'est Ming. j'ai cru au début que ming était soit le tueur en tant que flic sur ordre d'un supérieur soit en tant que triad pour sam. Mais finalement il l'a fait par amour pour pas que la fille se salisse les mains ?

 

 

un point intéressant dans ce volet c'est de voir que la limite entre flic et triad est très mince; J'avais déjà était surprise de voir dans le 1 qu'en gros si en face c'est un méchant, le flic peut tirer ! ya pas de haut les mains, de lecture de droit et finalement d'arrestation comme on y est habitué dans les séries et films occidentaux. là dans le deux la frontière est encore plus mince

avec le meurtre commandité par wong et le fait que finalement ses supérieurs ne veulent pas le punir, il est le seul à en avoir un peu de mauvaise conscience en essayant la fois suivante de préparer un procès. ce qui échoue;

De l'autre coté on a Sam qui est prêt à mourir pour sa famille et pas à tuer réellement celle de son ennemi.. là aussi ça échoue. quelque part on est ce que le milieu vous impose. ce n'est sans doute pas anodin que Yan dise vouloir arrêter d'être taupe avant de devenir un leader du crime et que Ming comme on le voit dans le 1, a force d'être parmi les flics va choisir leur camp...

 

 

intéressant donc mais moins prenant que le 1comme tu l'avais annoncé. Son intérêt réside vraiment dans le fait de compléter le 1. Pour les longueurs je ne sais pas; je me suis endormi 5 minutes mais je crois que c'est un coup de barre externe ! XD

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Pour le truc que tu as raté, en fait

Wong demande à la femme de Sam de tuer Oncle Kwun afin de fragiliser les triades et de faire en sorte que le pouvoir bascule en direction de Sam, qu'il trouve beaucoup moins violent, et vu qu'il le connait bien, quitte à avoir des triades, autant en avoir qui seront plus modérées. La femme de Sam y voit de l'intérêt aussi, vu qu'elle dit à Ming qu'elle souhaite que son mari prenne plus de responsabilités, même si lui-même n'est pas intéressé. Quant au fait que ça tombe sur Ming... Peu d'indice en fait, c'est un peu le maillon faible du plan, vu qu'il s'agit d'un des infiltrés, il aurait mieux fallu faire intervenir un type autre, plus discret, moins de chances de tuer sa couverture.

 

 

Pour la musique, je suis d'accord en fait, elle est très bien mais colle moins à l'ambiance !

 

La barrière entre flic et triade est très fine en effet, surtout

avec Wong qui commandite des actions brutales pour pacifier les triades, et Sam qui est un peu le mec à la cool du côté des "méchants".

Et surtout, cette relation entre Sam et Wong, qui se conclut d'une belle façon, avec le remplacement de la photo de Hau par celle de Sam.

 

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oui c'est vrai que lorsque je disais que la fin n'était pas grandiose je pensais à la dernière scène avec l'arrivée de mary ; Mais juste avant il y a en effet l'épinglage de la photo, scène sobre mais non moins forte en sens. et biensur la scène de la mort de Hau avec la peine de yan ( en même temps c'est vraiment le personnage torturé des deux films, le pauvre ! ) et hau qui en mourant découvre que yan est une taupe tout en restant dans ses bras ( ouais bon il avait sans doute pas la force de le repousser non plus ! ) c'était fort et beau !

 

 

et puis tu avais raison pour la bouffe ! mais j'étais parée ! :close:

 

allez je tente le 3 avant le dodo, tant que les noms des personnages sont frais dans ma petite tête, ce qui ne durera pas...

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tiens c'est vrai ça ! oO niveau

pilosité

j'avais surtout remarqué que

sam nous fait un festival de teintures : gris, blanc, blond.. va-t-il passer le roux ?

là est le grand suspense du ce troisième opus !!

 

(et là j'imagine la tête de celui ou celle qui va lire les spoilers ! :furious: )

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voilà j'ai fini le 3.

 

je le trouve inférieur aux deux autres.

 

les premières minutes présagent du bon avec Yeung mais on final on s'ennuie un peu pendant une heure. jusqu'à la scène

qui montre que ming bascule dans la folie

mais faut quand même 1h20 pour ça ! la fin par contre est géniale !

bien qu'elle aurait pu s'arrêter au suicide ! d'ailleurs les traducteurs ont du penser que la fin était là, ya plus de soustitres après ... du coup j'ai pas trop compris la scène avec les/la fille.

 

 

armoric > oui ne les lit pas. les deux avant ton post sont en fait juste drôles mais j'en ai mis de très méchants (comme ci dessus par exemple).. c'est un peu comme si t'as jamais vu 6ème Sens et qu'au restaurant quelqu'un te balance

bruce willis en fait il est mort du début !

ben ça gâche quand même tout. Ouais c'est un exemple vécu, je m'en suis toujours pas remise ! :furious:

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Alors pour la fin :

 

La femme derrière lui est la femme de Sam, qu'il a fait tuer dans le IIe épisode. Celle devant lui est donc Mary, sa femme, qui vient probablement le voir parce qu'elle tient à lui (pure spéculation).

Les réflexes de son doigt sur son fauteuil sont troublants. Apparemment il taperait "HELL", enfer donc, en morse.

Pis la vraie scène finale, c'est la scène de la rencontre entre Yan et Ming dans le magasin de musique ! Triste. :furious:

 

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oui j'avais reconnu les femmes, je me demandais juste si ce qu'elle avait dit était important.. au final on ne sait donc pas bien si c'est une vision de l'au délà ou s'il a bien survécu mais demeure complètement fou. pour moi le plus triste c'est quand il répétait en litanie : laissez moi une chance je veux être un homme bon ( tout en ayant quand même tiré... )

 

allez sors nous un film gai pour le suivant !! :furious:

 

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Bon maintenant, vu que je vais me lancer plus ou moins au pifomètre dans les films - le temps de récupérer des "séries" de films comme Infernal Affairs ou Storm Riders - donc je les découvrirai à peu près en même temps que vous. :furious:

A côté, je prends pas de risque, vu que je prendrai dans un premier temps des films récompensés par des Hong-Kong Awards (peut-être étendu à Asian Awards si un jour la motivation me prend) !

 

Du coup, le premier lauréat est :

 

Bodyguards_and_Assassins_poster.jpg

Bodyguards and Assassins ! Un film avec plein de gens différents, d'ailleurs l'image le dit superbement bien.

Pis y'a des gardes du corps et des assassins dans le lot. Et oui !

 

Synopsis : Hong-Kong, 1905, la ville et la province sont sous le contrôle de l'Empire Britannique. Pris entre une super-puissance européenne et une dynastie corrompue jusqu'à la moelle, les Qing, les Révolutionnaires attendent avec impatience le retour de leur leader idéologique, Sun Wen. Celui-ci, exilé au Japon depuis une dizaine d'années, décide de rentrer au bercail pour lancer la rébellion. Chen Shaobai précède Sun Wen, arrivant quelques jours plus tôt pour lui préparer le terrain, et recevoir l'aide financière de Li Yutang, un businessman.

A cause de l'agitation provoquée par l'Empire Britannique et des escouades d'assassins envoyés par la milice impériale, Chen Shaobai et Li Yutang se voient obligés de former un petit groupe dont le rôle sera de protéger l'arrivée de Sun Wen, et lui permettre d'organiser la rebellion pour les années à venir. Ces gardes du corps, issus d'origines très variés, ont tous quelque chose à défendre, que ça soit au nom de la Révolution ou des motifs personnels...

 

Distribution :

- Tony Leung Ka-fai (Chen Shaobai) : Tiens tiens, un visage connu ! Chen est un révolutionnaire pur et dur, peut-être un peu trop pur et dur d'ailleurs, car il n'y connait pas grand chose à la réalité du terrain. Et pourtant, on ne peut nier son implication et son désir de vouloir changer la dynastie.

- Wang Xueqi (Li Yutang) : Businessman réputé dans tout Hong-Kong, ce vieil homme a deux fiertés, son journal "libre" et son unique fils (noyé parmi une dizaine de filles). Sous son apparence rude se cache un cur d'or et une loyauté sans faille pour ceux en valant la peine.

- Wang Po-chieh (Li Chongguang) : En parlant du fiston, le voilà ! Jeune homme de 17 ans, c'est un pro-révolutionnaire prêt à se mettre son père à dos pour être un des acteurs de la future rébellion.

- Nicholas Tse (Deng Sidi, avec comme diminutif A'si) : Tireur officiel de la famille Li, A'si n'est pas le plus cultivé des hommes mais il est très enthousiaste et fidèle à ses "maîtres", qu'il aime par dessus tout. Encore une fois, on (je ?) tourne souvent avec des acteurs récurents. :p

- Donnie Yen (Shen Chongyang) : Policier, amateur de paris, capable de faire tout et n'importe quoi pour avoir un peu plus d'argent. Il semble avoir un passé en commun avec l'une des maîtresses de Li Yutang.

- Leon Lai (Liu Yubai) : Un sans domicile fixe, issu d'une grande famille, qui a eu le malheur d'aimer la mauvaise femme.

- Mengke Bateer (Wang Fuming) : Un géant vendeur de tofu. Je rajoute rien, ça sonne bien comme ça. XD

- Li Yuchun (Fang Hong) : Fille d'un responsable de théâtre, qui est en fait un ancien révolutionnaire ayant échappé à la traque initiale de la dynastie Qing.

- Eric Tsang (Smith) : Policier loyal à la domination anglaise, plus par défaut que par réelle conviction. Et pour Catti, oui c'est bien Sam de Infernal Affairs !

- Hu Jun (Yan Xiaoguo) : Élève de Chan Shaobai, il connait tout de son mentor, mais a décidé de se mettre au service de la Dynastie Qing. C'est un des leaders qui tente de retarder l'arrivée de Sun Wen, et de mettre un terme à son existence.

 

Avis :

Les quinze premières minutes sont vraiment brouillonnes ! Pas que le film soit brouillon, mais on est lancé dans une avalanche de personnages dont on a du mal à mettre un nom ou une étiquette.

Puis petit à petit, l'auteur prend le temps de présenter ses personnages, un par un, pour leur donner vie. Et on découvre là que la multitude de personnages est un véritable atout pour le film, chacun a son rôle, sa façon d'appréhender le Hong-Kong de l'époque, et ses désirs. Cette richesse se traduit par une palette d'émotions étendue, entre le rire, la tristesse, l'incompréhension, le désir, et l'envie du spectateur d'en apprendre plus. Les personnages mystérieux comme Liu Yubai ou fatalistes comme Shen Chongyang sont parmi les plus réussis, où l'on apprend juste ce qu'il faut pour satisfaire notre plaisir, et pas assez pour le titiller.

La fiche wikipedia le présente comme un film d'arts martiaux et un drame, et bien l'amateur d'arts martiaux venant prendre sa dose de combats chorégraphiés à la perfection restera sur sa faim tant l'aspect est marginal, sans être négligé. Les scènes d'action, de par leur rareté, gagnent en intensité. A côté de ça, la partie drame est omniprésente, pas forcément pour le côté triste souvent lié, mais par le fait qu'il fait ressentir les émotions quand il faut, où il faut.

 

Malgré toutes ces qualités, c'est un film que je ne recommanderai pas à n'importe qui. On se trouve en présence de pur cinéma asiatique, plutôt contemplatif, même si on peut constater qu'il ne manque jamais de rythme.

La multitude de personnages peut faire peur, le manque d'action de la première partie peut troubler, l'absence de héros peut compliquer le suivi de la trame.

Et pourtant, on se retrouve happé par le destin de ces gardes du corps et assassins, Teddy Chan nous conte une histoire qui pourrait être sortie tout droit d'un livre d'histoire.

Et pour récompenser son spectateur, il nous sort une dernière heure magnifique. *_*

Sur lequel je ne dirai absolument rien ici.

Pas dans un avis.

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Chers gens, je suis tombé dans un piège hier soir.

Souhaitant comme je le disais regarder des films qui n'avaient pas de suite, je me suis lancé dans Ip Man... Qui s'avère avoir une suite. Sigh.

Mais patience, Storm Riders, tu seras à moi la semaine prochaine ! En tout cas, en attendant :

 

ip-man-poster.jpg

Aucun rapport avec l'adresse du même nom, j'vous rassure.

 

Synopsis : En 1930, quelque part en Chine (pas à Hong-Kong pour une fois en plus !). Ip Man est un grand maître d'arts martiaux, et plus précisément un excellent pratiquant du Wing Chun, sorte de kung-fu combinant percussions et compétences de lutteur. Cependant, Ip Man est un peu un touriste aussi, vu qu'il refuse de prendre quelconque disciple. A côté de ça, il adore passer ses journées avec ses potes, avec sa famille, ou simplement participer à des petits combats d'entrainement à l'abri du regard des spectateurs. Jouissant d'une excellente réputation parmi les autres maîtres de dojo, mais aussi parmi la population et possédant de quoi vivre sans bosser, il passe un peu pour l'homme mystérieux de la ville.

 

Distribution :

- Donnie Yen (Ip Man) : Ip Man, c'est un peu l'archétype du mec parfait, qui n'en branle jamais une - ou alors faut vraiment qu'il y ait la m##de aux alentours - apprécié de tous, excellent aux arts martiaux, et bon père de famille. Il faut dire que Donnie Yen joue parfaitement le rôle, il a une tête de flegmatique qui colle comme il faut ! Et c'est le rôle central de l'histoire, je ne vais donc présenter que lui.

 

Avis :

Si Bodyguards and Assassins étaient un faux film d'arts martiaux, avec celui-ci le doute n'est plus possible !

L'argument de vente principal est de nous raconter une version romancée de l'homme qui fut le maître d'arts martiaux de Bruce Lee. Soit.

Du coup, on est en droit de souhaiter un film où ça se castagne comme il faut, où il faut, quand il faut ! Et bien, c'est le cas, car on nous offre un film généreux, aux chorégraphies orchestrées de main de maître (le film a reçu un award dans ce domaine d'ailleurs), et qui nous raconte l'histoire simple mais efficace d'un homme qui ne fait que suivre ses préceptes philosophiques. L'aspect auto-biographie passe bien, peut-être parce qu'on sait qu'il ne s'agit pas d'une auto-biographie, mais plutôt d'une version romancée comme les aiment les asiatiques.

En fait, je ne vois pas trop quoi dire sur ce film ! Dans un sens, ça tombe bien parce que je suis totalement mort. Dans un autre, je m'en veux parce qu'il est vraiment excellent, ça faisait longtemps que j'avais pas pris du plaisir à regarder un type castagner tout ce qui passe avec une classe monumentale tout en étant haut perché. Pas le film de l'année, mais un divertissement de très bonne facture, bien plus accessible que le Bodyguards vs Assassins par exemple. Sa taille relativement modeste (1h45) et son absence de longueur est parfait si vous voulez meubler une soirée devant un film d'arts martiaux de bonne qualité. :o

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