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Les Final Fantasy Forums

Le cinéma HK


Zhuge

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Hop !

 

Je savais pas où en parler, alors dans le doute je me suis dit qu'il était peut-être pas mauvais de faire un sujet à part pour parler des films de Hong-Kong, et plus particulièrement ceux d'action, vu qu'on m'a motivé à replonger dans cet univers que je connaissais mieux il y a quelques années. Bref, trêve de bavardage, vu que je vais vous parler ce soir de :

 

hardboiled-dvd.jpg

Film réputé pour être le meilleur de toute la filmographie de John Woo - et oué, même devant The Killer et Volte-Face.

 

Donc tout d'abord, pour restituer le contexte, ce film de 1992 raconte l'histoire d'un flic, Tequila, qui suite à une opération d'interception de témoin complètement ratée (comprenez ici qui dégénère en gunfight sauvage) qui se conclut par la mort de son co-équipier, entre dans une sorte de guerre sainte contre le gang qu'il croit responsable. Sa route va croiser celle d'un tueur à gage coincé entre les gangs, et avec qui il va plus ou moins sympathiser. Pitch simple, efficace, et habituel à cette époque.

 

Le cast est dirigé par deux acteurs de génie, tout d'abord Chow Yun-fat, parfait dans le rôle du charismatique et "invincible" inspecteur/tueur/type-à-qui-on-confie-un-flingue, avec la gueule de l'emploi et toute l'expérience accumulée suite à The Killer. A ses côtés, Tony Leung Chiu-Wai, que j'ai découvert dans les trois royaumes, vu qu'il était l'acteur jouant Zhou Yu. Que dire, à part que John Woo signe une belle histoire d'amitié virile comme savent le faire les plus grands réalisateurs mandarins, le tout enrobé dans des scènes d'action à faire pleurer les super-productions modernes. Les scènes sont léchées, les chorégraphies recherchées, à la fois très réalistes dans leur présentation et surnaturelles dans leur exécution. L'expression "en prendre plein la vue" a pris ici tout son sens. :p

Les thèmes abordés - comme l'amitié citée avant, la rédemption, l'honneur - touchent au but, et ne donnent pas l'impression d'avoir été créé pour construire le personnage, mais de découler de ces personnages.

 

Je ne saurais recommander mieux pour découvrir le cinéma HK en tout cas.

 

Et bientôt la suite. :vache-do:

 

Edit : J'aime comment l'image donne l'impression que mon post est grand. :p

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Après Hard-Boiled, que j'ai découvert, ou plus exactement redécouvert - après quasi 15 ans, c'était comme voir le film pour la première fois - je me suis lancé dans un de mes films HQ préférés, à savoir :

 

time.jpg

L'affiche moins kitch, c'est normal, c'est déjà plus récent. :x

 

Synopsis : Tyler, jeune homme complètement à la dérive, vivant de petits boulots divers et variés, couche avec une flic suite à une soirée tellement arrosée qu'ils en ont probablement purifié leur système digestif. Neuf mois plus tard, la miss est enceinte jusqu'au cou, a démissionné, alors que Tyler s'est engagé dans une agence privée et illégale de gardes du corps afin de pouvoir subventionner la donzelle, dont il se sent responsable - malgré leur absence de vie de couple. Entre escortes soporifiques et coups foireux, son chemin finit par croiser celui de Jack, homme tout à la fois dévoué à sa femme (enceinte de ses 9 mois aussi comme par hasard), et très secret sur son passé. Mais au fur et à mesure qu'ils sympathisent, Tyler se rend compte que Jack n'est pas qu'un modeste travailleur un peu magouilleur sur les bords.

 

Distribution : enfin les deux importants, le reste surprise !

- Nicholas Tse (Tyler) : acteur à la gueule d'ange, Nicholas Tse incarne à la perfection son rôle de Tyler, dans le genre impulsif, débordé par la situation. Faut dire qu'à l'époque du film (2000), ce genre de rôles était limite fait pour lui, vu son jeune âge, sans oublier le fait qu'il soit issu du monde de la musique. En tout cas, il joue bien les beaux gosses un peu couillons.

- Wu Bai (Jack) : je ne connaissais pas Wu Bai avant d'avoir vu ce film, et pour cause, c'est un artiste musical à la base ! Et pourtant, Jack semble être fait pour lui, il montre à merveille sa palette d'expression durant tout le film. Pis bon, je sais pas jusqu'à quel point il a été doublé par un cascadeur, mais il a l'air de bien se débrouiller quand même. :vache-do:

 

Avis :

Ce qui marque le plus avec ce film, c'est cette sorte d'anti-aspect impressionniste. Ce qui est d'autant plus paradoxal que les gunfight sont très bien chorégraphié.

Tsui Hark joue avec la frustration du spectateur, en sortant des combats et de l'action très "réaliste" dans son approche. Ici les gens n'esquivent pas ou peu les balles, et on a l'impression d'assister à des scènes brutes, dégueulasses (dégueulasses dans le sens où Tsui Hark ne cherche pas à en faire des tonnes. Sans oublier qu'il aime bien stopper sans satisfaire pleinement l'auditoire. Les phases narratives, de leur côté, montrent un petit grain de folie, et alternent entre un peu d'humour, un esthétisme léché et des second rôles pas tout à fait normaux dans leur tête.

Là où John Woo saute sur les évidences en nous alignant parfaitement tous les codes de l'amitié et de l'honneur, Tsui Hark préfère passer la plupart d'entre elles par des petites phrases bien senties, des gestes, ou par son environnement sonore. En parlant d'environnement sonore, c'est peut-être un des meilleurs points du film. Le côté très sobre fait ressortir juste comme il faut l'ambiance urbain d'un Hong-Kong moins "riche" que ceux dépeints par Woo. Puis les acteurs parlant en trois langues différentes selon les situations, c'est toujours sympa pour rendre crédible les brésiliens et les anglais. :p

 

Et hop, un de plus !

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je me souviens etre allée voir the killer au cinema mais a 14 ans, on est un peu concon et j'ai pas apprécié le film et sa narration trop poussée pour mon acnée du coup, tu limites au films HK d'action? ca veut dire que je peux pas parler de mon super stormriders 2 que j'ai ENFIN trouvé en vostfr? T_T

 

autre question : tu les regardes en vf ou en vost? parce que j'ai quand meme vachement du mal avec le chinois moi, je trouve que c'est l'allemand asiatique (meme si maintenant, au bout de 28 ans, je commence a trouver l'allemand melodieux, merci rammstein)

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Non, non, tu peux parler de n'importe quel type de cinéma, mon prochain sur la liste était un polar justement - je viens de le finir d'ailleurs -, donc si tu as des films, hésite pas, je suis preneur ! :p

Surtout que Stormriders, ça fait parti des films dont j'ai entendu parler, mais sans plus.

 

The Killer (sur lequel je pourrais faire un post aussi un de ces jours), oui c'est un peu l'ébauche, la forme non aboutie de Hard-Boiled, à mon goût.

Mais bon pour la narration, ouais je peux comprendre, le style de ce film est assez bizarre. La trame est (super) simple, mais la façon dont c'est raconté est peu classique (les micro flashbacks entre autre).

Après, p'tet qu'à 14 ans, on est pas très chaud à regarder des histoires d'amitié virile entre hommes que tout oppose sur fond de gunfight, je sais pas. :vache-do:

 

Pour le chinois, ça me dérange pas, j'aime bien les sonorités de la langue, mais il y a peut-être le fait que j'en entends depuis beaucoup d'années, qui peut jouer !

Les VF sont souvent réussies si le film est récent (Time & Tide en VF passe bien dans mes souvenirs), mais The Killer dans la langue de Molière, c'était relativement kitch, je crois. :x

En tout cas, avant de poster ici, je les regarde en VOST, si tu veux je peux rajouter une petite ligne ou deux si j'ai déjà vu la VF. :p

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stormriders... que dire, deja il faut le regarder en vf, parce que rien que le doublage c'est enorme. Je pense qu'il detient la palme du nanard, meme l'attaque de la moussaka geante n'arrive pas à l'egaler. Tu prends l'histoire la plus cliché du monde, tu prends des acteurs qui savent pas jouer, tu rajoutes des effets speciaux qui n'ont de speciaux que le nom remarque, ils ont au moins le merite de rigoler et puis surtout, la petite touche finale : un dialoguiste de retour de vacances fumées de la jamaique a mon avis, il a du prendre de la russian pour que ce soit si mauvais et tu as stormriders.

 

On me l'a vendu comme un super film HK avec des effets speciaux de malades, des scenes de combats a couper le souffle et une histoire bien ficelée, ha bah j'etais contente du voyage. Je pense pas avoir autant ris devant un film, pi surtout, vasy le carton aupres des copains, y'en a pas un qui resiste, stormriders, le remede anti deprime

 

un exemple des dialogues :

 

"je choisis comme arme... LE BAMBOU" avec un ton... trop drole

 

jeune fille en emoi "HOOOO des feux magiques *_*

Pseudo beau gosse avec fausse voix de playboy " mais non... ce sont des lucioles hu hu"

 

mais des images valent mieux que les mots

 

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Ça fait un peu penser à la Légende de Zu. :vache-do:

'va falloir que je trouve la VF alors, c'est le genre de films où elle est bien mieux que la VO en général. *_*

 

S'il y a bien un truc sur lequel les français sont diaboliquement bon, c'est les doublages de films/séries/animés peu connus.

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Pour ce soir, changement de registre ! On passe du film d'action au polar/policier, avec une petite perle que j'ai découvert il y a pas mal d'années, et redécouvert par le biais de son remake en 2006, Les Infiltrés de Scorsese :

 

infernal-affairs.jpg

Bon par contre, ils se sont pas foulé sur l'affiche.

 

Synopsis : A Hong-Kong (pour changer), la police et une triade dirigée par Sam se livrent une guerre sans merci depuis des années. Afin de mettre un terme au trafic de drogue, Wong, le chef du service de police, infiltre le meilleur rookie policier de sa promotion dans la pègre, Chan Wing Yan, tant que Sam demande à six de ses derniers suiveurs de faire de même et de s'engager dans la police. Dix ans plus tard, Chan Wing Yan travaille au service de Sam et a grimpé les échelons de la triade, alors que Lau Kin Ming, un des six éléments de la triade, a grimpé dans la hiérarchie policière en tant que super flic. Mais très vite, les deux camps se rendent compte qu'ils ont une taupe chez eux, et commence une traque où celui qui découvrira le premier le traître emportera la guerre. Commence alors un jeu mortel entre Ming et Yan, où ils doivent tout aussi bien débusquer l'ennemi que sauver leurs fesses.

 

Distribution :

- Tony Leung Chiu-wai (Chan Wing Yan) : Tony Leung réalise un bon travail en tant que flic infiltré depuis 10 ans, et très blasé quant à sa condition. Il ne se fait pas d'espoir de prendre du repos ou sa retraite un jour, mais entretien un lien très fort avec une des très rares personnes à connaître sa véritable identité, Wong. Yan ne souhaite rien d'autre que terminer sa mission et reprendre sa véritable identité.

- Andy Lau (Lau Kin Ming) : Ming, de son côté, est un peu le génie policier, ce qu'aurait pu/dû être Yan s'il ne s'était pas infiltré. Jouissant d'une bonne réputation dans son service, en couple, heureux, son infiltration est un modèle de réussite. Andy Lau éblouit le film par sa présence, et fait un adversaire de choix à Tony Leung Chiu-wai. Pis il est super classe je trouve. Mais Tony a une plus jolie barbichette.

- Anthony Wong (Wong) : Responsable du service de police traquant Sam, Wong est un peu le père de toutes les forces de police. Il est l'autorité, la morale, et le leader incontesté. Seul lien stable de Yan lui rappelant son ancienne vie, il fait office de père spirituel.

- Eric Tsang (Sam) : Sam de son côté, est un jeune parrain de triade, arrivé sur le marché de Hong-Kong que depuis une dizaine d'années. Soucieux de préserver un empire qu'il a bâtit seul, sa jauge de confiance n'est pas vraiment débordante. Il prend un malin plaisir à jouter avec Wong. *_*

 

Avis :

Pande demandait si les films sans action étaient possibles dans ce sujet, ce film est une bonne réponse ! Après une intro présentant les quatre personnages principaux (on en voit plus mais faut faire attention à pas s'attarder sur tous les visages), de façon dantesque - l'intro est magnifique - on est lancé dans une course contre la montre, tout en complot, telle une partie d'échecs mortelle. Le soin apporté aux deux rôles principaux est visible, leur course à l'information et à la dissimulation donne de bons passages bien stressants. Andrew Lau (le réal) sait ménager la pression pour camper ses personnages dans leur quotidien atypique. Ming comme Yan ne vivent pas de la même façon leur infiltration longue durée, et les passages hors complot le retranscrivent très bien.

Si l'environnement graphique est plutôt classique, on est bien loin d'un Time & Tide qui est une vraie merveille de l'esthétisme, l'univers sonore est loin de suivre le même chemin. Dans un film où le moindre détail peut-être synonyme de mort, il fallait que ces détails soient gérés avec brio, et c'est le cas. Mention spéciale à la musique, présente sans jamais être intrusive.

Et c'est ce Réalisateur qui a fait Stormriders, ce qui du coup me rend très curieux et me donne encore plus envie de le regarder. :vache-do:

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la présentation de ce petit dernier me tente bien ! après une recherche je vois qu'il y a eut deux suites, tu les as vu ?

 

contrairement ce que je t'ai dit hier hard boiled va attendre car la version que j'ai récupérée semble ne pas avoir de sous titres et le chinois c'est un peu difficile ! mais le début à la clarinette est sympa :close:

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Yep ! Infernal Affairs forme une trilogie, avec le second se passant 10 ans avant le premier - et le troisième que je n'ai pas vu. :close:

Je vais d'ailleurs regarder le II dans quelques minutes, je l'ai vu mais mes souvenirs sont bien plus flous que le premier (le fait de voir le remake US m'a aidé à me souvenir en partir d'Infernal Affairs, mais Scorsese s'est arrêté au premier).

Pis le film est pas tourné pareil aussi, pour ça que les deux sont sympa. ^^

 

Pour Hard-Boiled, j'ai que VOSTA sous la main pour le moment si tu veux. :blurp:

Pour une VOSTF ou une VF, pas encore cherché !

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bon et bien Hard Boiled vu ! merci bien pour les fichiers :dry:

 

très bon film en effet. je suis d'accord avec tout ce que tu en as dis. :close:

 

balles illimitées (sauf pour le borgne, c'est comme pour les yeux il est restreint :blurp: ) et ennemis illimités, à la fin on se croirait dans un shoot them all

mélangé avec le petit jeu des brancardiers que j'avais étant môme :dry:

; de l'action à ce point j'avais encore jamais vu; Hollywood : petit joueur !

 

Je rajouterais que j'aime beaucoup l'introduction de multiples touches de finesse dans ce monde de brutes. la première scène avec

les petits oiseaux au milieu du carnage

l'illustre bien et ça continu tout du long en fait; Y compris dans la présentation des personnages;

 

bref, pour un premier essai c'est plutôt réussi et je vais suivre ce topic de près :)

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Pas de soucis !

Toujours plus facile de chopper sur plein de supports à la fois quand on n'a pas de compte Megaupload ou autre. :blurp:

 

Et ouais les balles illimitées, c'est réservé aux héros ! Le troisième meilleur perso du film doit compenser ses chargeurs d'uniquement 100 balles par d'autres compétences.

 

Il savate bien au corps à corps, et il se débrouille très bien à la grenade, pis il a un super sens de l'honneur pour un gros méchant ! :close:

 

 

Le coup des méchants illimités auquel tu fais allusion est énorme, surtout quand

tu te rappelles que le big boss des méchants demande à trois mecs de suivre Andy pour confirmer que le travail est bien fait, et qu'au final ils sont au moins 200 ou 300 dans l'hôpital, limite plus nombreux que les otages. XD

Sans oublier la scène

filmée non stop pendant 3 ou 4 minutes, magnifique de réalisation.

 

 

Et je ne peux qu'approuver la finesse,

comme la musique jouée par Tequila, ou les petits oiseaux en papier et les roses blanches d'Andy.

:dry:

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exact il compense bien

au cac, une pu### de brute qui explose les deux autres à la fois ! et belle surprise sur sa fin, je m'y attendais pas ! (alors que le coup de l'oeil je le voyais venir, elle n'avait pas été mise en gros plan pour rien la balle lors de l'ouverture de la porte ! :close: Pour l'hosto yen a bien que 3 à suivre c'est juste que puisque c'est leur planque ils rappliquent vite tous de leur sous sol dès que l'alerte est donné ! et ils grouillent encore plus qu'une bande de rats :blurp:

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Après Infernal Affairs, quoi de plus logique que de passer sur Infernal Affairs 2 ? Zoup, c'est parti :

 

Affiche.jpg

Si quelqu'un arrive à différencier Ming de Yan sur l'image, je l'applaudis ! Indice, Ming est celui de droite (me dites pas que j'ai tort please :x).

Pis ils ont tous un torticolis à se pencher comme ça ou bien ? >_<

 

Synopsis : On retourne à Hong-Kong pour une nouvelle chevauchée dans la guerre entre la police et les triades, mais cette fois on apprend ce qu'il se déroule entre le début de l'infiltration de Yan et Ming, et le réel début de Infernal Affairs ! A cette époque, Sam n'est qu'un petit trafiquant, et encore même pas, juste un électron relativement libre dans le giron de la famille Ngai. Wong, de son côté, est co-responsable de la lutte contre les triades, et entretient une relation amicale avec Sam. Tandis que Yan profite de la mort du parrain Ngai et de la succession d'un de ses fils pour s'infiltrer dans la mafia, Ming découvre les camps d'entrainement de la police et le bas de la hiérarchie.

 

Distribution :

- Anthony Wong (Wong) : Wong est de retour, et on en apprend bien plus long sur ce super flic droit dans ses bottes d'Infernal Affairs. Déjà à la direction de la cellule anti triades à l'époque, c'est probablement le personnage le plus travaillé de ce film. On voit une autre face de Wong, peut-être pas aussi parfaite, mais plus humaine.

- Eric Tsang (Sam) : Sam aussi est présent, dans un rôle plus marginal, et pourtant on le sent plus présent aussi. A l'origine, il n'est qu'un lieutenant plus ou moins indépendant n'aspirant pas du tout à devenir chef de triade. Plus intéressé par la bouffe et les femmes, ce film est l'occasion de voir sa métamorphose jusqu'au résultat : Infernal Affairs.

- Shawn Yue (Chan Wing Yan) : Très discret, Shawn Yue campe un Yan bien différent du premier film. Bien différent et pourtant, il est très touchant dans l'incarnation de ce flic propulsé dans une triade qu'il ne connait que trop bien.

- Edison Chen (Lau Kin Ming) : Peut-être le rôle le moins intéressant des quatre personnages principaux, dans cette suite. Un peu comme Yan, Ming est très discret, et on suit plus sa vie privée que professionnelle. On en apprend du coup plus sur ses relations avec Sam et ses actions dans le premier film.

- Francis Ng (Ngai Wing-Hau) : Jeune dirigeant de la triade Ngai, Hau est un calculateur et très loin de l'image donnée par Sam dans le premier.

- Jun Hu (SP Luk) : Co-dirigeant du groupe policier spécialisé contre les triades, Luk est un flic dynamique, populaire et très bon ami de Wong.

 

Avis :

Disons le de suite, Infernal Affairs II n'arrive pas à hauteur du premier, qui mettait la barre très haut !

Mais si on perd tout cet aspect contre la montre, on y gagne en profondeur. Surtout Wong et Sam en fait. Ce film est leur film, qui creuse sur plusieurs années leurs actions, et leurs conséquences. Et pourtant, ce qu'on remarque à propos du top 4 des personnages, c'est que cette profondeur existait dès le premier épisode. C'est ce qui m'a le plus plu dans Infernal Affairs II, pas le fait d'en apprendre réellement du neuf et de se dire "wow ça répond aux questions !", mais plutôt de redécouvrir ces personnages sous un jour nouveau, pas forcément différent, mais comme une extension de la façon dont on les a découvert. Les second rôles sont très bons d'ailleurs, car ils sont importants sans être omniprésents.

Donc, comme je disais, on en perd en intensité, on est moins emporté par le film, certains passages deviennent du coup plus longs (surtout que le film fait 15 minutes de plus environ). Mais certaines scènes sont magnifiques et réveillent l'intérêt constamment, jusqu'à finir de façon grandiose et sobre. Le film reste fidèle à ce qu'il était. Pas besoin d'action pour avoir la classe. :close:

Petit bémol, l'environnement sonore n'est plus aussi intéressant qu'il ne l'était dans le premier.

 

Et de deux ! :blurp:

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Si quelqu'un arrive à différencier Ming de Yan sur l'image, je l'applaudis ! Indice, Ming est celui de droite (me dites pas que j'ai tort please :x).

 

c'est les mêmes acteurs ? rude ! je sais pas qui est ming (ouais malgré tes multiples edits ! ) mais je dirais qu'ils sont placés du même coté sur les deux affiches ! (ouais j'ai une chance sur deux :dry:)

 

par contre l'acteur commun avec hard boiled se reconnait bien :close:

 

tu conseilles de voir les films dans l'ordre de sortie ou l'ordre chronologique de leur histoire ?

 

 

("Mais Tony a une plus jolie barbichette". : lol :blurp: )

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