Des Rpg De Tout Et De Rien

[Molochai]

vé j'ai lu ça hier, et j'ai hésité à créer un sujet genre : votre cadeau d'anni ffien idéal?

 

ça pourrait être drôle... ou pas...

j'ai pas vraiment d'idées....

 

Nomura au feu >_>

[Spartan]

Un remix de FF1 à 9 avec le moteur du 12 pour le prix d'un seul jeu \o/

 

(mais faut pas rêver déjà que FF1 et 2 seront vendus séparement).

 

Enfin, tant qu'ils ne vont pas nous faire un cadeau genre itadakari machin street qui reste cantonner au Japon, hein... (ouais, parce que si le jeu sort en 2007 au japon, ils font quoi ? ils le sortent en 2008 dans le reste du monde ? ils ne le sortent pas ?)

 

Edit :

 

Square Enix a annoncé aujourd'hui avoir passé un accord de licence avec les Américains d'Epic Games pour l'utilisation du moteur Unreal Engine 3, conçu par ces derniers. Pour ceux qui l'ignoreraient, Epic Games est à l'origine de la série Unreal (qui a donné son nom au moteur) et du récent Gears of War sur Xbox 360. De nombreux jeux utilisent déjà ce moteur (c'est le cas de Lost Odyssey, le prochain Mistwalker sur Xbox 360). Square Enix compte s'en servir pour le développement de jeux sur consoles de nouvelle génération.

 

Jusqu'à présent, Square Enix utilisait des librairies développées en interne et adaptées à chaque jeu et console. Cependant, les coûts de développement s'avérant de plus en plus importants avec l'arrivée de consoles surpuissantes telles que la PlayStation 3, il est désormais préférable pour la société de se baser sur des moteurs déjà existants pouvant être utilisés par plusieurs équipes. Le moteur White Engine, employé pour Final Fantasy XIII et Versus XIII, a été conçu pour le même objectif : réduire les dépenses tout en garantissant des jeux de qualité.

 

Taku Murata, manager général du département de recherche et de développement de Square Enix, explique : "La complexité des jeux de nouvelle génération, qui proposent des graphismes en HD et exploitent des processeurs à plusieurs cores, pose un grand nombre de difficultés techniques pour leur développement. Cependant, en mettant au point une technologie efficace, nous pouvons accélérer grandement le développement tout en gagnant du temps et des ressources supplémentaires que nous pouvons mettre à profit pour l'élaboration du game design."

 

Au mon dieu, un FF-FPS !!! (nan ? :molo:)

[Molochai]

Eternal Sonata, on en avait déjà parlé dans ce sujet, des news!

 

Après quelques mois en sourdine, la mélodie de Chopin reprend de plus belle. Le site officiel du jeu Eternal Sonata, plus connu en VO sous le nom Trusty Bell, s'offre aujourd'hui un joli ravalement de façade, d'abord pour annoncer la sortie du jeu le 14 juin prochain au Japon, mais aussi pour apporter quelques infos supplémentaires. On rappelle que ce jeu jouera la carte de l'imaginaire en mettant en scène les dernières heures de la vie de Chopin, transporté dans un autre monde et témoin de la lutte de plusieurs personnages au nom chantant, comme la petite Polka, qui risquerait d'être emportée par une maladie incurable sans le soutien de ses amis. Un prétexte pour nous servir un RPG très coloré avec un système mélangeant tour par tour et temps réel. Celui-ci prendra également en compte la présence de zones d'ombre et de lumière sur le champ de bataille ; suivant le placement de vos personnages, dans l'ombre ou la lumière, les sortilèges seront plus ou moins efficaces. On notera enfin la possibilité qu'ont les monstres de se transformer au cours du combat, un système pompeusement baptisé Monster Morphing System, et qui risque de bien agacer quand vos personnages seront sur le point de lâcher prise. Une bonne surprise ne venant jamais seule, une toute nouvelle vidéo est disponible à cette adresse. De quoi nous consoler, au moins temporairement, puisque le jeu n'a toujours pas été annoncé pour l'Europe.

 

c'est zoooooli

 

 

 

 

 

 

mais c'est toujours sur XBOX360 T___T

[Spartan]

Voici deux bonnes nouvelles qui devraient à coup sûr égayer votre fin de journée, voire votre week-end.

 

Tout d’abord, le grand Square-Enix vient d’officialiser l’édition de Final Fantasy Fables : Chocobo Tales en France, pour le plus grand bonheur des fans de la série. Comme son nom l’indique, le jeu tourne autour de la célèbre mascotte de Final Fantasy, qui se voit aspirer dans un livre mystérieux. Pour s’en sortir, le pauvre chocobo devra triompher de tous les mini-jeux proposés. Prévu sur Nintendo DS pour mai 2007, gageons que les développeurs sauront nous proposer une utilisation du stylet originale et efficace, avec un mode multijoueur à la clé.

 

L’autre bonne nouvelle vient de la part de Microsoft, qui officialise la sortie de Blue Dragon en France pour automne 2007, vraisemblablement en septembre. Voilà de quoi réjouir les amateurs de RPG, qui n’en peuvent plus de baver devant les vidéos et autres trailers de la dernière bombe de Mistwalker !

 

Ce sont des bonnes nouvelles (surtout Blue Dragon)... pour qui possède les consoles :/

[jyelka baron de la biere]

Un remix de FF1 à 9 avec le moteur du 12 pour le prix d'un seul jeu \o/

 

Je me permets de réagir, pas tout à fait à propos certes, mais le coup du remix de tous les FF du premier au VII en 3D avait déjà été fait lors de la sortie de la PS2 si je me souviens bien, non? sur un DVD qui devait s'appeler FF collection et cette idée a été renforcée avec la démo technique PS2 FFVII supossée scène du bal en temps réel

 

 

 

sinon, quand est ce que square enix ressort d'anciennes licences à potentiel? un parasite eve? un de la serie gaia blade terranigma? quitte à reprendre des licences autant varier un peu

 

PS : effacer sans vergogne mon post si ce dernier le mérite (car c'est une sorte de coup de gueule)

 

r ps argu eolia : les remaes ça sert à rien tant qu'il y a de la retrocompatibilité

[Spartan]

les remaes ça sert à rien tant qu'il y a de la retrocompatibilité

 

ouais, ouais, c'est clair que FFIII sur DS, ça servait vraiment à rien. Aucune amélioration. Les remakes, c'est nul :roll:

 

Faire un remake d'un jeu "récent", je veux bien comprendre que ça ne servent à rien, mais sur une console qui a déjà 3 générations dans les dents, c'est jamais un mal.

[ENNIX]

D'autant plus que l'opus DS est franchement bien meilleurs que celui sur NES. Non seulement les graphismes et musiques ont été améliorées, mais le gameplay a été revu et la difficulté mieux dosée (sauf pour la fin où on se prend toujours 4 donjons de suite dans les dents avec un seul point de sauvegarde au tout tout début, bonjour les game over).

[Eolia]

Mais non Jyelka non non c'est pas ça que j'ai dit, ralala!!!

 

Je te disais que l'argument de Square pour ne pas faire de remake des épisodes PS, c'est qu'il y a la rétrocompatibilité sur PS2 et PS3, donc en gros si vous voulez y jouer vous vous trouvez le jeu original (ceci est L'OPINION DE SQUARE PAS LA MIENNE MERCI!)

[Molochai]

Eternal Sonata, il aurait fallu faire un sujet!

Eternal Sonata sortira PEUT-ETRE sur PS3!!!

 

Rarement pris à défaut, les listings de l'ESRB américain viennent propager l'une des rumeurs les plus sucrées du printemps : la possible arrivée du RPG Eternal Sonata sur PlayStation 3. Jusque-là annoncé uniquement sur Xbox 360, le titre est également listé pour PS3 dans les fichiers de l'organisme américain, en charge de la classification des jeux. Aucune date n'est précisée, et Namco n'a pas forcément intérêt à confirmer la rumeur alors que tous les feux sont braqués sur la version Xbox 360. Rappelons que ce titre original met en scène les derniers instants de la vie du compositeur Chopin, spectateur d'un monde imaginaire où des jeunes héros essaieront de sauver la vie d'une fillette atteinte d'une maladie incurable. La version Xbox 360 est prévue pour la mi-juin au Japon, sous l'intitulé Trusty Bell.

[norinaga]

Toute à ma joie, je vous informe de la sortie européenne de Ar Tonelico, un sympathique RPG 2D sorti au Japon... en janvier 2006.

Il sortira donc le 2 août 2007 pour la modique somme de 40 euros (news tirée de jeuxvideo.com).

Pour je ne sais quelle raison, "ceux ayant terminé les deux premiers Atelier Iris en seront heureux"... la comparaison me paraît hâtive, j'ai trouvé le dernier Atelier Iris assez moche et ennuyeux, alors qu'Ar Tonelico me paraît vraiment très beau (style Odin Sphere...) et original. Je n'en sais pas plus sur le jeu, alors je laisse parler les images...

on va dire que sa poitrine est mise en valeur d'une manière plus délicate que je sais plus qui dans Drakoué...

 

Quant aux combats, ils semblent plus dynamiques que ceux de AI (oui, ce jeu m'a énervée, vous l'aurez compris), au vu des quelques vidéos disponibles. Les personnages ont un design très agréable et même plutôt classe pour certains (Shurella!).

Enfin, voilà le site officiel, en japonais, bien bordélique comme ils en ont l'habitude (oui, ça m'énerve aussi).

http://ar-tonelico.jp/

 

Je tiens à terminer là-dessus : OH MON DIEU, VIVE LA 2D!

 

En attendant Odin Sphere chez nous? :ninja:

Modifié le 20 juin 2007 par norinaga

[norinaga]

Deuxième partie du post : infos tirées de RPG Kingdom.

 

Un univers comme on les aime

 

Le jeu prend part dans le monde de Sol Shell. Particulièrement beau et penché vers la technologie, il est constitué d'un archipel d'îles flottantes à l'instar d'un Baten Kaïtos. L'histoire débute sur l'une des îles les plus élevées de Sol Shell et nous propose de prendre en charge le destin de Liner Balselt. Liner est le fils du gouverneur de l'une des villes les plus influentes de l'île, Platina. Si la politique est le fer de lance de son paternel, notre héros ne supporte pas ce monde corrompu et rêve d'aventures et de combats. Naturellement, son choix se porte alors vers l'armée. Sitôt sa majorité atteinte, il décide de quitter son foyer, sa famille, ses amis et tout ce qui le retenait encore à Platina pour s'engager dans le militarisme.

Sur son chemin, Liner rencontrera deux jeunes filles qui jouiront d'un rôle plus qu'important dans le scénario bien qu'encore indéterminé. La première se nomme Orica Nestmil (la jolie brune aux cheveux longs, future amante du héros à n'en pas douter). Née avec de puissants pouvoirs magiques, Orica est, selon le groupe religieux Elu Miremia, l'élue de son monde pour le purger de ses péchés. La seconde héroïne se nomme Misha Altoselc Rune. Rien que par son nom, nous savons qu'elle possède une certaine prédisposition pour la magie. Appartenant au même clan que Orica, le Ravateel Clan, elle cache en elle un pouvoir magique considérable qu'elle ne sait pas encore exploiter.

Toutes deux comprennent un dialecte ancien, aujourd'hui disparu, qui leur permet de donner vie à leurs pensées et ainsi réaliser des sorts magiques par l'intermédiaire de chansons. Autant dire que leur importance dans l'intrigue semble évidente surtout quand on voit la disposition sur les aires de combats dont je vous parlerai plus bas.

La trame d'Ar Tonelico débutera de la sorte. Nul doute, au vu des trailers, que moult rebondissements et événements seront de la partie. Faisons confiance à Gust pour ne pas avoir c#nçu un univers bancal.

 

Pour appuyer un bon scénario et de bons personnages, il faut surtout des rouages de jeu au moins aussi bons. Je pense que personne ne me contredira si je dis que le système de combat contribue grandement à l'intérêt que l'on peut porter à un jeu du genre. Rares sont les bons RPG à disposer de combats pourris. C'est pourquoi Gust a tenté d'offrir aux joueurs des combats dynamiques et à la fois plaisants. Ils se dérouleront au tour par tour, classique mais efficace. Vous aurez quatre de vos combattants sur le terrain. Plusieurs formations vous seront proposées afin de placer vos unités du mieux possible. Il est toutefois obligatoire de placer votre magicienne en retrait : elle recevra moins de coups tout en jouant pleinement son rôle. Cela ressemble à la vieille combine usitée dans nombre de RPG (le mage derrière) mais qui ne perd pas de son utilité.

Exceptées les attaques classiques (sélectionnables dans un menu d'icônes accessible aux moins japonisants d'entre nous) telles qu'attaquer, se défendre, utiliser un objet et autres, vous pourrez lancer de puissantes attaques spéciales. Une fois lancées, la pression exercée sur le bouton déterminera sa puissance. Plus vous maintenez, plus elle est puissante. En revanche, vous mettrez davantage de temps à pouvoir la réutiliser par la suite.

Si le système de combat a l'air tout à fait correct, les développeurs ont pourvu le soft d'autres joyeusetés en tout genre, profitant de leur expérience dans le domaine. Ainsi, un système de fabrication d'objets a été mis en place. Il se rapproche sensiblement de celui que proposait Thousand Arms de Red. Vous choisissez des matériaux à forger et l'assistance d'une jeune fille. Elle vous soutiendra moralement pendant le travail. Ce genre de choix aide à instaurer un principe d'affinités entre les personnages qui boostera, ou affaiblira, leurs stats durant les combats. Faire attention à l'harmonie du groupe sera donc vital si vous ne désirez pas perdre des batailles à cause d'un protagoniste capricieux.

Voilà... encore un truc que j'aurai du mal à maîtriser et qui me fera abandonner le jeu :ninja:

 

Enfin bref, la suite ici, inutile de faire du copier-coller :

http://www.rpgkingdom.net/previews/Ar-Tonelico-76-1.html

 

Deux dernières images pour la route :

[Molochai]

viiii, j'aime aussi la 3D, mais...

 

VIVE LA 2D

 

j'étais sûre qu'on avait déjà causé d'Ar Tonelico ici, mais en fait nan apparemment (la recherche ne donne rien), mais je me suis souvenue que Spartouse avait donné son avis sur l'OAV tirée du jeu, mais sur son blog... mais par contre, la référence à Atelier Iris me paraît justifiée, vu que c'est la même équipe (Gust) :ninja:

 

sinon il me semble avoir lu qu'il y avait un petit système de drague à la Thousand Arms (mais le jeu est-il aussi drôle?)

 

edit : ah bah tu as posté encore un coup pendant que j'écrivais, du coup ça confirme

[Spartan]

je vais pas crier, vive la 2d, vu que 2d, 3d, peu me chaut... tant que c'est beau. et autant les art sont superbes, autant les sprites en combat ont l'air assez immonde. pourtant, j'ai rien contre, j'adore les cut scènes en 2D de phantom brave (et un disgaea) donc bon, je vais me limiter à l'oav (sauf un jour peut-être à 10$ le jeu ? :ninja:)

[norinaga]

J'aime bien la 3D quand elle est... belle, mais j'aime pas les gens qui disent que la 2D c'est ringard/moche/old-school... une preuve : Odin Sphere (j'ai encore vu des vidéos, le jeu est vraiment féérique et desservi par de superbes musiques).

Ar Tonelico semble plus joli qu'un Atelier Iris, sur certaines vidéos ça rend vraiment bien... évidemment c'est pas comparable à OS, mais on doit se contenter des sorties européennes quand on n'a pas de console pucée *snif*

Bref, si c'est pas nunul comme Atelier Iris : Azoth of Destiny, je prends!

[Molochai]

on pourrait créer un sujet Blue Dragon?

sauf que peu (pas) de personnes risquent d'y jouer ET de venir poster...

en plus, tous des traîtres.... pas de topic >_<

 

toutefois, gamekult et gameblog ont fait des previews de la version française! je rappelle que le jeu sort le 24 août 2007 chez nous! alors, qu'en est-il!?

 

Blue Dragon : premier souffle sur la VF

Par Puyo, Gamekult.com - Article du 20 juin 2007

 

Editeur : Microsoft Games

Développeur : Artoon

Genre : Jeu de rôles

 

Après avoir confirmé tous les espoirs placés en lui au Japon, l'emblématique Blue Dragon poursuit en 2007 sa carrière internationale, avec pour prochaines étapes les Etats-Unis et l'Europe. La version preview envoyée par Microsoft était pour nous l'occasion d'un contact prolongé avec le RPG poids lourd de Mistwalker, dans sa version française s'il vous plaît, pour s'assurer que le succès japonais - plus de 187.000 exemplaires au dernier recensement - n'était pas un feu de paille. Quand on sait que la dernière collaboration en date entre Hironobu Sakaguchi, le créateur de Final Fantasy, et Akira Toriyama, le célèbre mangaka de Dragon Ball, a déjà donné naissance à un chef-d'oeuvre comme Chrono Trigger par le passé, il y avait toutes les raisons de se montrer optimiste, au moins pour les premières heures de jeu...

 

Blue Dragon dans la langue de Molière sera bientôt réalité, pour la plus grande délectation des joueurs européens, trop frustrés de voir le jeu trôner dans les boutiques d'import sans avoir pu le faire tourner. Oui, le jeu de Mistwalker aura bien droit à une localisation totale, textes et doublage, ce qui au vu du contenu annoncé - 40 à 50 heures de jeu réparties sur 3 DVD - explique assez logiquement le décalage qui existe entre sorties VO et VF. Cette version preview propose d'ailleurs le choix parmi trois types de doublages au lancement, français, anglais ou japonais. Si les voix françaises vous tapent sur le système après deux cinématiques, il est de toute façon possible d'en changer à partir du menu de sauvegarde. Chouette idée, parce que l'inspiration des doubleurs ne semble pas vraiment au rendez-vous, avec des intonations bien moins enflammées que leurs homologues anglais ou japonais.

 

Kind of Blue

 

La nuance se ressent d'ailleurs assez vite, dès l'introduction, pourtant dramatique à souhait. Après une ouverture aussi douce que la sieste de Shû, le héros de cette aventure, le joueur se retrouve confronté à l'invasion du requin-robot, une forme mystérieuse qui revient chaque année ravager un peu plus le village de Talta. Cela fait maintenant dix ans que d'épais nuages noirs annoncent l'arrivée du danger. Mais cette année, Shû, aidé de ses amis Jiro et Kluke, ont décidé de tendre un piège pour enfin mettre un terme aux dégâts causés par l'aileron de l'appareil, sous les yeux des villageois effrayés. L'opération semble se dérouler à la perfection, mais le filin tendu finit par céder, emportant nos trois amis dans une étrange caverne à mille lieues de leur village. Quelques péripéties plus tard, le trio tombera nez à nez avec un vieillard mystérieux, qui ne se distingue pas uniquement par la drôle de créature-perroquet juchée sur son épaule. L'affreux contrôle non seulement le requin et les machines venues d'un ancien temps, mais il peut aussi matérialiser une ombre bleue gigantesque pour combattre. Sévèrement battus, Shû et sa troupe seront vite contraints de fuir, poursuivis par une meute de dangereux robots. Une voix venue des cieux les empressera d'ingérer une boule d'énergie, seul moyen pour eux de contrôler l'une des machines amarrée au pont. A leur grande stupeur, nos trois héros se révéleront dès lors capables de contrôler eux aussi leur ombre, en forme de dragon, de phénix ou de minotaure, gages d'une puissance décuplée. Pour eux, l'aventure ne fait que commencer.

 

Le système de jeu, élément essentiel de tout bon RPG, semble être l'une des grandes forces de Blue Dragon. Le jeu de Mistwalker fait preuve d'une efficacité redoutable, en mélangeant des éléments qui ont fait le succès de certains grands noms, à commencer par Final Fantasy V et Grandia. Le fait d'apercevoir les nuées d'ennemis sur la carte est incontestablement un plus, d'autant plus que Blue Dragon repose sur une idée originale, en laissant le choix au joueur d'affronter les ennemis seuls ou par grappes. En mode simple, il suffit d'entrer en contact avec l'ennemi pour commencer à combattre ; un petit coup bien asséné offre un léger avantage dans l'ordre des tours. En appuyant sur la gâchette, il est aussi possible de figer et cibler plusieurs monstres de son choix, du moins ceux qui sont compris dans le cercle autour de Shû. Une fois le combat lancé, tous les monstres sélectionnés apparaîtront dans l'aire du cercle, pour une seule et même bataille, avec des boosts entre chaque série de monstres. Un concept bien malin qui permet non seulement de s'épargner une série de combats fastidieux et faciles, mais aussi de faire combattre les ennemis entre eux. L'animosité des créatures peut en effet donner lieu à des "duels de monstres", qui voient les dragons et les insectes s'entredévorer, ce qui permet d'avoir le champ libre pour se concentrer sur les vraies menaces et mettre un terme plus rapidement aux combats.

 

Dragon Fantasy

 

De Final Fantasy, le jeu reprend également le principe de rangées, pour placer des personnages plus en retrait en fonction de leurs caractéristiques et de leurs classes. Les classes concernent en fait les ombres elles-mêmes, qui peuvent devenir Maître d'épée, Assassin, Mage blanc, Mage noir et ainsi de suite. Si les statistiques changent à chaque changement de classe, les capacités obtenues au fil des niveaux sont conservées de l'une à l'autre, un principe bien connu qui a largement prouvé son efficacité par le passé. L'ombre des Final Fantasy plane, c'est certain. Les combats eux-mêmes sont relativement dynamiques, même si les temps de chargement auraient gagné à être écourtés, et plutôt lisibles, puisque l'ordre des tours apparaît au centre de l'écran. Mieux, la gestion de la magie à double-tranchant apporte une once de stratégie. Suivant l'ordre des tours à venir, le joueur peut décider de concentrer un peu plus longtemps son pouvoir pour atteindre plusieurs cibles ou gagner en puissance. Mais le mini-jeu de réflexes qui s'ensuit ne garantit pas forcément d'agir avant l'ennemi, au risque de se faire abattre avant d'avoir pu lancer la magie. D'une manière générale, le jeu semble relativement facile, à condition de consacrer un minimum de temps du level-up, ce qui semble aller de soi étant donné le nombre d'ennemis et de coffres au mètre carré. (ndMolo : c'est simple si on fait du level-up, tu m'étonnes)

 

Heureusement qu'ils sont là pour occuper le terrain, d'ailleurs, car Blue Dragon nous a paru globalement bien vide sur le plan graphique, du moins dans les premiers environnements visités. Les personnages designés par Akira Toriyama, lisses comme des figurines, ont un style plutôt agréable sur les gros plans. On apprécie notamment les petites incrustations au moment de taper la discute avec les villageois. D'un autre côté, les décors sont étrangement vides, genre paysages lunaires... Une simplicité qui paraîtra peut-être un peu anachronique maintenant que des titres comme Eternal Sonata sont arrivés, décalage de la localisation oblige. Heureusement que l'on ne juge pas un RPG sur ses seules qualités techniques.

 

Dans tous les cas, Blue Dragon semble vraiment pétri de qualités et déjà bien au point. S'il est encore trop tôt pour juger du rythme de l'aventure, de ses rebondissements, et de la bonne adéquation entre la difficulté et le système de jeu, bref, tout ce qui peut faire la différence entre un bon et un mauvais RPG japonais, on sent très clairement qu'un vieil habitué est aux manettes, et qu'il a décidé d'appliquer toutes les bonnes recettes pour son retour aux affaires. Une belle impression qu'il nous tarde de confirmer avec une plongée plus approfondie dans son univers. Blue Dragon est attendu pour la rentrée prochaine en Europe.

 

et la version Gameblog

 

Le old-school, c'est cool

Blue Dragon : nos impressions

Par Julo, 29 Juin 2007, Paris, 12h12

 

La Xbox 360 sait-elle donc tout faire, y compris du bon RPG japonais ? A priori oui, surtout lorsqu'une véritable dream team se met à l'oeuvre... Hironobu Sakaguchi (créateur de Final Fantasy), Nobuo Uematsu (compositeur attitré de la même série) et Akira Toriyama (créateur de Dragon Ball, irréductible designer des Dragon Quest) sont les trois premier noms du casting à apparaître une fois le bouton Start enfoncé... ça calme. Ca fait envie surtout, et après quelques heures de jeu sur la version Preview, je vous le dis, ça ne déçoit pas pour un sou.

 

Au moment où il sera disponible dans nos vertes contrées (le 24 Août prochain), huit gros mois se seront écoulés depuis la sortie de Blue Dragon au Japon... Il faut dire que le travail de localisation des 3 DVD qui composent l'aventure est certainement colossal, d'autant que tout le jeu sera doublé par des acteurs français... Eh oui les mecs. Mais cette version Preview de Blue Dragon réserve pourtant une bonne surprise aux intégristes que nous sommes : il propose d'office de choisir entre les doublages français, anglais et japonais ! Cool ! Alors j'ai rapidement maté les cinématiques d'intro dans les trois langues, histoire de me faire une idée plus objective, mais malheureusement, dans la langue de Molière, c'est une fois de plus la cata. Pas la peine d'insister plus longtemps là-dessus cela dit, c'est une excellente idée de nous avoir laissé ce choix et c'est ça qu'on retiendra.

 

C'est dans les vieux pots...

 

Blue Dragon est à mes yeux comme un hommage aux RPG japonais de l'âge d'or vidéoludique. C'est en tout cas mon ressenti après quelques petites heures de jeu. Certains parleront sans doute de "régression", c'est une question de point de vue bien sûr. Ainsi, comme à la bonne époque des 16 bits notamment, l'intrigue et les personnages sont un brin enfantins, le design simple et naïf... La progression elle même s'annonce plutôt linéaire (voyage, village, donjon, cinématique et on recommence), mais l'ensemble a tout simplement un charme fou, tandis qu'on ne s'ennuie jamais quelle que soit la phase de jeu. La formule fonctionne et, surtout, le système de combat - point essentiel dans ce genre de jeu - s'annonce vraiment excellent.

 

Un peu de modernidad

 

Il s'agit d'ailleurs ici de l'une des composantes les plus contemporaines dans la formule Blue Dragon. Concrètement, chacun de vos personnages voit en début d'aventure son ombre se transformer en gigantesque bestiole bleutée (un dragon pour le héros, un phénix ou un minotaure pour ses compagnons). Cette dernière mime les mouvements de son maître pour frapper les ennemis plus fort, mais elle lui confère surtout tout un tas de pouvoirs magiques, qui dépendent de la classe choisie (magie blanche ou noire, soutien, épéiste, etc.). Le truc excellent, c'est que vous pouvez changer la classe de votre ombre à tout moment, pour lui octroyer de nouveaux pouvoirs complémentaires tout en gardant les anciens ! Excellent. Autre fonctionnalité intéressante, qui ne va pas sans me rappeler l'excellent Grandia II : une ligne en haut de l'écran indique avec des petites icônes l'ordre des tours, et ce dernier peut être modifié selon la façon dont vous décidez de "charger" certains coups pour plus d'efficacité. Une gestion du temps malgré le tour par tour, donc, qui permet par exemple de healer en urgence un personnage ou de décider de le faire avec plus d'efficacité en retardant son tour. Enfin, autre point marquant de modernité : les combats ne sont pas aléatoires, vous voyez vos ennemis en vous déplaçant sur la map, vous pouvez leur sauter dessus par surprise pour tenter de prendre le dessus dès le départ, mais aussi jouer avec eux en les regroupant dans un large cercle autour de vous pour les combattre tous en même temps. Un principe qui prend tout sons sens lorsqu'on sait que certains ennemis sont "incompatibles" et se battent jusqu'à la mort avant même que vous ne commenciez vous même à leur taper dessus ! Pratique pour faire de l'XP facile.

 

Comme c'est mignon...

 

Le scénario s'annonce très "Shonen", pour reprendre une expression liée aux mangas, avec le parcours initiatique de jeunes gens qui apprennent à être courageux et confiants, un méchant moche et bêtement méchant... Mais on ne tombe pas pour autant dans la niaiserie, tandis que la patte Toriyama et le bon goût général de la réalisation emballent le tout d'une touche mignonnette des plus agréables pour le vieux c#n que je suis. Bref, mes premières impressions sont excellentes, j'ai été personnellement emballé par l'ensemble de la formule. J'espère juste ne pas être déçu par la tournure que prendra le scénario pendant les quelques dizaines d'heures de l'aventure, dont je n'ai encore vu que le début. Ceux qui ne jurent que par le côté hyper sérieux et adulte de bon nombre de RPG actuels risquent de ne pas accrocher autant que moi, ça c'est en tout cas déjà acquis. Tant pis pour eux.

 

voilà, bon... je ne pense clairement pas acheter une xbox360 pour jouer à Blue Dragon (mais quand microsoft aura fini d'acheter tout le monde, faudra bien faire un choix ^^')... depuis Dragon Quest 8, le classique comme excuse, ça va hein... je vous laisse aller voir les screens si ça vous intéresse (flemme de redimensionner), les aires de combats ont effectivement l'air très... vides.