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La Revue De Presse


ENNIX

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Ennix, alors là ^^

 

Acte final de la Conférence diplomatique de 1929

> Genève, 27 juillet 1929 <

La Conférence convoquée par le Conseil fédéral suisse en vue de réviser la Convention de Genève pour l'amélioration du sort des blessés et malades dans les armées en campagne, du 6 juillet 1906, et d'élaborer un Code des prisonniers de guerre a délibéré, à Genève, du 1er au 27 juillet 1929, sur la base des deux projets de Convention examinés et approuvés par les Xme et XIme Conférences internationales de la Croix-Rouge.

Les Pays dont l'énumération suit ont pris part à la Conférence, pour laquelle avaient été désignés les Délégués nommés ci-après :

 

(Désignation des Délégués)

 

La Conférence a été présidée par M. Paul Dinichert, Ministre plénipotentiaire, délégué de la Suisse.

La Conférence a constitué deux Commissions.

La Première Commission, chargée de la révision de la Convention de Genève, a été présidée par M. le Ministre Paul Dinichert, la Seconde, chargée de l'élaboration d'un Code des prisonniers de guerre, par M. le Ministre Harald Scavenius. La Seconde Commission s'est divisée en deux Sous-commissions, présidées, l'une, par M. le Ministre Hugh R. Wilson, délégué des Etats-Unis d'Amérique, l'autre, par le Très Honorable Sir Horace Rumbold, délégué de la Grande-Bretagne.

La Conférence a arrêté, pour être soumises à la signature des Plénipotentiaires, deux Conventions portant la date de ce jour :

 

La Convention de Genève pour l'amélioration du sort des blessés et des malades dans les armées en campagne

et

La Convention relative au traitement des prisonniers de guerre.

 

La Conférence a, en outre, émis les voeux et avis suivants :

 

I. - La Conférence exprime le voeu que la question soit examinée si des garanties nouvelles ne pourraient être statuées en faveur des grands blessés et des malades graves tombés au pouvoir de l'ennemi, et ce jusqu'à la fin de leur hospitalisation.

 

II. - La Conférence, en présence d'une demande de l'Ordre Souverain et Militaire des Hospitaliers de Saint-Jean de Jérusalem, dit de Malte, estime que les dispositions établies par la Convention de Genève et réglant la situation des Sociétés de secours auprès des armées en campagne sont applicables aux Organisations nationales de cet Ordre.

Il en est de même en ce qui concerne le Grand Prieuré de Saint-Jean de Jérusalem en Angleterre, les Ordres de Saint-Jean (Johanniter) et de Saint-Georges en Allemagne, et les Ordres Hospitaliers similaires en tous pays.

 

III. - La Conférence émet le voeu que les Pays participant aux Conventions de Genève se réunissent en conférence, dans un avenir rapproché, en vue de réglementer, avec toute l'ampleur nécessaire, l'emploi de l'aviation sanitaire en temps de guerre.

 

IV. - La Conférence émet le voeu que soient renvoyées à la Commission internationale de Standardisation du matériel sanitaire, dont le siège est à Genève, l'étude et l'établissement d'un modèle unique de certificat d'identité pour tous les sanitaires non revêtus d'un uniforme militaire.

 

V. - La Conférence, reconnaissant l'importance de la mission dévolue aux Sociétés nationales de la Croix-Rouge et aux Sociétés de secours volontaires dans leur oeuvre de solidarité entre les peuples, considère comme hautement désirable que toutes les facilités et franchises leur soient accordées, dans la plus large mesure admise par les législations nationales, pour l'exercice de leur activité en temps de paix, particulièrement en ce qui concerne leur installation, la circulation de leur personnel et de leur matériel et leurs opérations de secours.

 

VI. - La Conférence, faisant siennes les résolutions unanimes de ses deux Commissions, exprime le voeu que des études approfondies soient entreprises en vue de la conclusion d'une Convention internationale concernant la condition et la protection des civils de nationalité ennemie qui se trouvent sur le territoire d'un belligérant ou sur un territoire occupé par lui.

 

EN FOI DE QUOI les Délégués ont signé le présent Acte final.

 

FAIT à Genève, le vingt-sept juillet mil neuf cent vingt-neuf, en un seul exemplaire, qui sera déposé aux archives de la Confédération Suisse et dont des copies, certifiées conformes, seront remises à tous les Pays représentés à la Conférence.

 

(Signature des délégués)

 

Enfin si je sais pas lire tu me le dis :molo:

 

Et puis:

Bilan chiffré

Conquest estime la population des camps à 8 millions en 1938 : prenant ensuite ce chiffre comme moyenne annuelle pour les années 1936-1950, et un taux moyen des décès annuels de 10 %, il conclut qu'il y a eu quelque 12 millions de morts dans les camps durant cette période. A quoi il faut ajouter environ un million de personnes fusillées entre 1937 et 1939. Au bout du compte, si nous ajoutons à ces chiffres l'estimation la plus basse des victimes de la collectivisation, 6 millions, nous obtenons un total général approchant les 20 millions de morts pour raisons politiques sous le règne de Staline. L'économiste Alec Nove, qui multiplie les précautions, aboutit à une estimation comparable. Ce chiffre de 20 millions de victimes du stalinisme est le plus couramment admis en Russie.

 

D'après Martin Malia, La Tragédie soviétique, Seuil

 

Pour Staline, on oublie alors (car là c'est hors guerre) ses propres militaires mort par l'intermédiaire du bureau politique, les déportés allemands, et d'autres déportations civiles.

Enfin c'est vrai que sur lm'ensmble, ne pas tenter de réussir un génocide, c'est ne pas être un boucher qui aura liquidé plus de personnes sur terre que n'importe qui.

Cela va de soit.

Le génocide c'est le joker qui vaut 1000 points c'est ça ?

Non parce que je m'amuse pas à savoir qui a été pire dans la méthode, mais qui aura causé le plus de morts, c'est ça l'essentiel.

Hitler a voulu exterminer les Juifs (bon, il aurait jamais réussi vu que, mêmes en grande minorité, il y avait pas mal de Juifs à l'époque aux States) c'est un fait reconnu et qu'on ne peut nier. Mais ne va pas dire que c'est lui qui a tué le plus de gens, parce que pour moi le nombre de mort prime sur la façon ou l'acharnement.

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déjà, vive Genève

 

plan_switz_geneva_jet_d_eau_motorboats_v.jpg

son jet d'eau

 

lawka.jpg

son plus long banc du monde

 

horloge-fleurie.jpg

son horloge fleurie

 

chair.jpg

sa chaise géante qu'on peut se mettre dessous quand il pleut

 

et le Palais des Nations et le CERN et tout ça... mais bon, je saoule, je suis HS, ok je m'en vais...

 

non j'ai encore un truc à dire!

 

ça tombe 'bien' car ce soir sur France 2, à 23h40 sera diffusé Nuit et Brouillard, le célèbre documentaire d'Alain Resnais! (et ça, c'est on ne peut plus dans le sujet!)

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C'est du flood total, mais l'horloge fleurie, ca me fait penser à celle qu'il y a dans le Labyrinthe d'Alice au Pays des Merveilles à Disneyland (oui,ça là , même si on voit pas l'horloge ^^')...et pis le jet d'eau....une chaise géante...un banc infini... Genève serait-il un parc d'attraction caché? :molo:

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Et je ne sais pas comment c'est en Suisse, mais tu mets le même banc à Paris, vous imaginez le matin, la file de SDF qui dorment dessus ? Sans vouloir faire de mauvais humour, bien entendu. Et la chaise, y a eu un géant qui est passé un coup ? D'ailleurs, le jet d'eau, c'était une fontaine pour lui boire ? ^^

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Non, si y'avait un banc comme ca à Paris, y'aurait des séparations pour soit-disant délimiter les places...mouais, c'est surtout pour empêcher qu'on puisse s'allonger dessus. D'ailleurs, à Paris, dans certes stations de métro, ils ont fait encore plus "fort"; il n'y a plus de banc dans le sens propre du terme, ce sont juste 2 barres une au dessus de l'autre, et décalées, soit une pour poser son popotin et l'autre pour caler le bassin. Et niveau confort, j'ai testé, c'est pas top :/

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Juste comme ça...

 

On parle du génocide des juifs (tziganes ey homos aussi, je sais...) parce qu'il a été reconnu et on en parle vraiment beaucoup (et je suis d'accord avec l'Igno sur le fait qu'on préfère parler du passé, aussi dur fut il, que des atrocités qui se passent en ce moment...)

 

Par contre, juste comme ça, dans ton classement Ennix, le génocide des Arméniens, du 20ème siècle, tu le place où dis moi ?

Tu vas dire q'uil est moins pire que celui des juifs ???

Sans vouloir faire mon chieur je le considère comme bien pire, car non seulement plus d'un millions d'arméniens ont été assassinés, mais en plus la torture continue pour leurs petits enfants et la mémoire des morts est baffouée car ce n'est PAS RECONNU PAR LES FAUTIFS!!!!!!!!!

 

Ensuite, je trouve que certains s'emballent sur les propos de l'Igno...on vient ici pour se détendre et on a l'impression que certains viennent se décharger de la haine aquise dans la journée et qu'ils aboient sur la première faute venue...*

 

De plus, Ennix, calmos, t'es peut être callé, mais un peu de respect, ne prend pas les gens de haut, merci.... :roll:

 

Edit : hum, pas de réponse en deux jours alors que ce sujet était très animé ? je fou des blancs ou quoi ? ;)

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Les producteurs de disques passent à la phase "industrielle" dans leur lutte contre le P2P

 

Juridique - La SCPP va s'adresser à un prestataire technique pour ficher les adeptes du peer-to-peer et leur envoyer des avertissements par e-mail. Avant cela, il lui faut obtenir l'aval de la Cnil sur ses méthodes de collectes de données.

 

Après la vague d'actions judiciaires lancée en 2004, la Société civile des producteurs phonographiques (SCCP) s'apprête à passer à une nouvelle étape de son offensive contre les utilisateurs des réseaux peer-to-peer. Selon son directeur général, Marc Guez, elle va déposer dès la semaine prochaine une demande d'autorisation auprès de la Commission nationale de l'informatique et des libertés (Cnil), pour pouvoir envoyer par e-mail des messages d'avertissement aux internautes pris sur le fait.

 

Il lui faut pour cela constituer des fichiers contenant les adresses IP par lesquelles sont passées ces personnes pour télécharger et mettre à disposition des morceaux de musique. Des données que la Cnil a toujours considérées comme étant personnelles. Or, depuis l'été 2004, la réforme de la loi informatique et libertés permet aux autorités publiques et aux personnes morales «habilitées» de constituer des fichiers dits «d'infraction». Parmi les habilitations prévues par la loi (telle qu'elle a été corrigée par le Conseil constitutionnel), sont directement cités les ayants droit chargés de défendre la propriété intellectuelle.

 

Concrètement, la SCPP peut donc désormais ficher les adresses IP des internautes qu'elle soupçonne d'échanger illégalement des fichiers sur les réseaux peer-to-peer. Il lui faut toutefois, avant de passer à l'action, obtenir l'aval de la Cnil sur les méthodes qu'elle compte employer.

 

La Cnil a deux mois pour se prononcer

 

La Commission a d'ores et déjà indiqué que les adresses IP collectées ne doivent concerner que les «délits d'habitude», autrement dit les personnes qui mettent manifestement à disposition de nombreux fichiers et de façon répétée. De plus, ces données ne doivent concerner que l'échange de titres inscrits au catalogue de la société qui mène l'enquête, et ne peuvent pas être transmises à des tiers. Enfin, elles doivent être conservées au maximum pendant un an.

 

Marc Guez a précisé que la SCPP n'a pas encore fait son choix sur le prestataire technique envisagé pour cette mission. Deux sociétés françaises sont sur les rangs: Advestigo et Copeer Right Agency. La première, une société anonyme de Gif-sur-Yvette (Essonne), a développé une solution de traçabilité des œuvres multimédias grâce à «un système de comparaison d'empreintes numériques». Elle est soutenue par l'Anvar (Agence nationale de valorisation de la recherche) et a bénéficié en novembre 2004 d'une première levée de fonds de 3,5 millions d'euros. La seconde, une SARL parisienne créée en 2003, propose tout simplement d'identifier les contrefacteurs et les fichiers illégaux, et de diffuser des fichiers clones et leurres pour ralentir l'activité des réseaux peer-to-peer.

 

La Cnil doit se prononcer dans les deux mois après la soumission du dossier. Pendant ce temps, la SCPP annonce qu'elle continuera à noter «manuellement» les internautes qui mettent le plus de fichiers à disposition, pour les poursuivre soit au pénal, soit au civil afin d'obtenir des déconnexions de la part de leur fournisseur d'accès internet.

 

ici

 

Ma foi, j'estime c'est une bonne chose. Au moins, ceux qui dl, ou plutôt qui ul d'après l'article, se voit prévenu, c'est toujours de meilleure guerre que simplement voir les keuf débarquer un beau matin. En gros, amis leechers, ne partagez rien. Pour ma part, avec mes animes et ost non licensiés en France, je pense pas trop risquer grand chose ^^'

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Bah commeje l'ai deja dit je me sens pas concernée vu que j'ai pas de mp3 illegaux donc bon moi les animes non licensiés c'est ok (pour le moment)

Sinon faut quand meme reconnaitre que l'innitiative de l'e mail avant de sevir est tres tres bien au moins on est prevenu mais ca m'enleve pas de l'idée que c'est quand de l'hypocrisie cette descente du peer to peer si le cd est bon tu l'achetes ne serait-ce que par respect de l'artiste, j'aime un cd moyennement je l'achete pas avant on faisait tourner les cd en les gravant maintenant on les prend directement...

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Invité Quetzal  de passage sur son tapi

Alors, bravo voicı l'invention de l'année sans aucun doute!!! :molo: :molo:

 

Arrêtez la télé !

LE MONDE | 24.01.05 | 13h30

Non, notre but n'est pas de mettre au chômage technique notre confrère de rectangle Dominique Dhombres, qui veille (souvent bien tard) à l'intérieur de ces pages devant l'étrange lucarne. Ce qui nous amène, c'est une innovation marrante et assez gonflée qui aurait plu à Bourvil et au moqueur Mocky du temps où ils tournaient ensemble La Grande Lessive. Souvenez-vous, Bourvil, alias le professeur de lettres Armand Saint-Just, se désespérait devant ses élèves dormant en cours, les cernes creusés, après avoir gobé jusqu'à pas d'heure des programmes plus abêtissants qu'appétissants. Avec une escouade de courageux, Saint-Just et un acolyte tentaient de mettre au point une machination contre les antennes de télé. Mocky l'anar en guerre contre les nanars. Bourvil et Francis Blanche en Don Quichotte et Sancho Pança modernes. C'était du pur loufoque ! Pour eux, un écran ne méritait d'exister qu'à condition d'être comme un tableau : noir, dressé contre l'indigence cathodique.

 

C'est sans doute ce qu'a pensé Mitch Altman, un ingénieur en électronique de la Silicon Valley qui n'en pouvait plus de devoir parler plus fort que la télé dans son bistrot préféré. Et que dire, en Amérique, des écrans de télé dans le moindre fast-food, dans les salles d'attente des médecins, sans parler des murs entiers couverts de télés dans les lieux publics et grands magasins. D'où l'invention qui tue et fait trembler CNN : le TV-B-Gone, un appareil miniature de la taille d'un porte-clés capable de vous éteindre tous les téléviseurs à la ronde, même à travers une vitre... Appuyez, c'est facile. Le petit engin diabolique ne comporte qu'une fonction universelle : stop ! Au lieu d'être réglé pour un seul récepteur, il frappe à tout va, repérant les codes de plus de 300 marques de télés.

 

D'après les utilisateurs, l'opération marche en quelques secondes, 3 à 5 environ, 65 au maximum pour les appareils coriaces qui luttent contre cette paralysie garantie inoffensive. Une fois éteints, les postes peuvent bien sûr être rallumés. On imagine cependant le plaisir, voire le bonheur, des adeptes du TV-B-Gone quand ils inactivent soudain des écrans bourrés de films publicitaires qu'ils n'ont pas demandé à voir. Lancé aux Etats-Unis, déjà connu au Canada, vendu 15 dollars pièce, il paraît que cet appareil militant fait un malheur. Début janvier, quelque 10 000 exemplaires avaient déjà été vendus après le lancement sur Internet. Des slogans ravageurs antitélé accompagnaient ce nouveau-né, comme : "Vous êtes en train de fixer un meuble" ou "La télévision ne vous donne aucune expérience, elle vous en enlève"...

 

Sur un site canadien, une utilisatrice de Montréal, enchantée, appelle des complices désireux de former une escouade de TV-B-Goners afin d'aller couper le sifflet aux téléviseurs qui déversent leurs images là où on ne leur a rien demandé.

 

D'après La Tribune de Genève, qui a récemment présenté à ses lecteurs la "zapette tueuse", CNN prépare en secret une parade. Le grand réseau américain "mettrait au point un système de contrôle signalétique propre", capable de déjouer les plans de TV-B-Gone. Pourvu que ses ingénieurs ne trouvent pas trop vite ! On aimerait bien essayer rien qu'une fois, tiens, au Darty du coin.

 

 

 

Alors je dis on se faıt une commade massıve pour le forum et on va éteindre toutes le télés du coin.... ouaıs je me voıs bıen le faire sur les écrans géants de la part dieu :ninje: :0

Et puis rien de tel que faire ça pour embeter son petit frere quand il joue a l console ou arreter molo quand elle a debuter une partıe d'anımal crossıng :^^:

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  • 3 weeks later...

Voila donc la revue de presse et pi avec du bol vous nous verrez moi et Kiki (quoique moi j'y vais surtout pour voir l'amateur de tractopelle :p)

 

ls ont révisé, organisé quelques galops d'essai, mais aujourd'hui commencent les épreuves finales : le mouvement lycéen, frémissant depuis quinze jours, va se compter à l'occasion des manifestations auxquelles les organisations lycéennes appellent dans toute la France ­ à Paris, 14 heures, place de la République (1). Etat des forces en présence, à l'orée d'une semaine charnière : le projet de loi sur l'éducation de François Fillon sera discuté à partir de mardi 15 par les députés.

 

Les lycéens : mobilisés

 

Avant-hier, sur la colonne de la place de la Bastille, à Paris, cette banderole : «Education en danger, lycéens mobilisés». Dans le cortège, le millier de manifestants du début gonfle à vue d'oeil. La police dira 3 000 à l'arrivée, les syndicats afficheront 5 000 à 10 000. Le même jour, à Lyon, ils sont 3 000. Un thème domine : l'égalité des chances. Il s'exprime à travers les inquiétudes sur l'introduction d'une dose de contrôle continu au bac : «On se rend bien compte que notre bac n'aura plus aucune valeur. Ce sera un bac à deux vitesses à cause du système du contrôle continu» (Lotfi et Benjamin, lycée Paul-Valéry, Paris). La crainte d'une soumission de l'école au marché persiste : «Cette réforme va contre la notion de service public de l'éducation. Elle va accentuer l'élitisme, la formation d'une école à deux vitesses avec un accès à la culture interdit aux moins privilégiés. Même si c'est caricatural, l'idée c'est bien de soumettre l'école à la pression du marché et de faire des élèves de la chair à patrons» (Manuel, lycée Sophie-Germain, Paris). Le manque de moyens revient lui aussi souvent et l'absence de dialogue semble criante : «On nous dit qu'on écoute les lycéens, en fait on les entend quand ils font du bruit et c'est tout» (Eden, Blois, membre de la coordination lycéenne).

 

Enseignants et parents : dans les starting-blocks

 

Outre les dizaines de mouvements lancés ces derniers jours (Libération de mardi et de mercredi), de nouvelles mobilisations ont eu lieu hier : 300 enseignants et 400 étudiants ont manifesté à Nancy contre la carte scolaire 2005 et les suppressions de postes. A Toulouse, 200 enseignants et parents d'élèves ont fait de même pour dénoncer les suppressions de postes et d'enseignements en lycées et collèges.

 

La gauche : retirez ce texte !

 

Après le député PS Yves Durand, qui a demandé mardi le report de l'examen du projet de loi Fillon, le président du groupe communiste à l'Assemblée nationale, Alain Bocquet, a écrit au Premier ministre pour réclamer également le retrait d'un projet «sans ambition» qui ne traite pas «les causes de l'échec scolaire». Ségolène Royal, présidente du conseil régional Poitou-Charentes, juge le texte «explosif» : «Faire une réforme au moment où le ministère de l'Education nationale retire des moyens au système scolaire est insupportable pour les équipes pédagogiques.» La Ligue communiste révolutionnaire menace : «Fillon peut se faire du souci : le mouvement s'amplifie.»

 

Le gouvernement : halte au feu !

 

Oubliées la «negative attitude» des syndicats, stigmatisée lundi par Jean-Pierre Raffarin, ou les «manipulations» des lycéens, ciblées par François Fillon, le gouvernement se dit désormais «très attentif aux attentes» des lycéens, des enseignants et des parents, a indiqué hier son porte-parole, Jean-François Copé.

 

Les syndicats enseignants : gare aux vacances !

 

Les vacances scolaires compliquent la tâche des organisations enseignantes. Les syndicats d'Ile-de-France appellent à manifester mardi 15, tout comme le bureau de la FSU qui «appelle à faire [de cette journée], début du débat parlementaire, une journée d'action d'ampleur nationale». En fonction du calendrier des vacances scolaires, les autres académies sont appelées à la grève les 25 février et 7 mars. L'intersyndicale (Faen, Ferc-CGT, FSU, Sgen-CFDT et Unsa-Education) attendra mars pour réorganiser une mobilisation nationale.

 

Les députés : rendez-vous mardi

 

La commission des affaires culturelles et sociales de l'Assemblée a adopté hier le projet de loi d'orientation sur l'école en supprimant, à la demande du ministre de l'Education nationale, les dispositions menacées d'inconstitutionnalité. Parmi les amendements adoptés, l'un transfère la liste des objectifs assignés à l'école dans le rapport annexé au projet de loi. Un autre supprime un article sur les projets d'établissement «redondant» à l'égard du rapport annexé. Un troisième modifie la liste des options en classe de seconde en réintroduisant la deuxième langue vivante dans le tronc commun. Début de la discussion en session plénière : mardi 15.

 

(1) A l'appel de l'UNL, de la Fidl, de la Coordination des lycéens, des CAL (comités d'action lycéens) et de l'Unef (étudiants).

pix

 

du site de Libération

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La dernière fois que j'avais mis un texte ici, j'étais passablement énervé.... donc, j'ai fini par plus reprendre ce que je lisait des uns et des autres avant de perdre définitivement mon calme....

 

n'empêche que j'avais raison de m'énerver:

 

Dans un communiqué publié dimanche, le chancelier allemand, Gerhard Schröder, a dénoncé les tentatives de "détournement et d'instrumentalisation de la souffrance humaine" par l'extrême droite et promis de "s'opposer par tous les moyens à ces tentatives de réinterpréter l'Histoire. 70 personnes, dont des contre-manifestants antifascistes, ont été interpellées à la suite d'échauffourées sans gravité.

 

Plusieurs milliers de militants d'extrême droite se sont réunis, dimanche en milieu de journée, à Dresde, dans l'est de l'Allemagne, à l'occasion des commémorations du bombardement allié de la ville en 1945, pour dénoncer "l'holocauste des bombes".

 

 

 

Ces manifestants - entre 3 000 et 5 000 selon la police - s'étaient donné rendez-vous derrière l'Opéra Semperoper, devant le Parlement régional de Saxe, où le parti d'extrême droite NPD compte douze députés depuis septembre 2004. Le Parti national-démocratique (NPD) attend jusqu'à 5 000 personnes pour un défilé en ville.

 

De nombreux militants portaient des drapeaux rouge, blanc et noir, le signe de ralliement de l'extrême droite, avec parfois à leur pointe un aigle doré. Un drapeau représentait le visage d'un soldat avec écrit en gothique : "C'étaient les meilleurs soldats du monde". D'autres avaient des drapeaux de leur région d'origine, surtout des régions d'ex-RDA mais aussi de Bavière (Sud).

 

Sur une petite scène, le chef du groupe NPD du Parlement saxon, Holger Apfel, a appelé à "faire du 13 février la fête nationale allemande", en raison de la "singularité" du bombardement de Dresde où périrent, selon les estimations, 35 000 personnes. Il a déploré que l'Etat allemand ait institué une distinction entre "des victimes de première classe et des victimes de seconde classe".

 

Un orateur s'en est aussi pris, sous des applaudissements nourris, à "la mafia des journalistes" présents pour couvrir la manifestation. Des hauts-parleurs ont diffusé plusieurs airs de musique classique, dont des oeuvres de Richard Wagner ou de Jean-Sébastien Bach.

Plusieurs centaines de militants antifascistes, rassemblés dans les rues avoisinantes, ont de leur côté scandé "Les nazis dehors !" et lancé de petits avions en papier rose portant les insignes de la RAF (Royal Air Force). 70 personnes, dont des contre-manifestants antifascistes, ont été interpellées à la suite d'échauffourées sans gravité.

 

"DÉTOURNEMENT DE LA SOUFFRANCE HUMAINE"

 

L'extrême droite locale manifeste tous les ans le 13 février. Mais cette année, pour la première fois, elle peut se targuer d'un score électoral non négligeable, en ayant remporté 9,2 % des suffrages aux élections régionales de Saxe en septembre 2004.

 

Le NPD avait refusé, en janvier, de se joindre à une minute de silence des députés saxons, et avait comparé le bombardement de Dresde à un "Holocauste des bombes", ce qui a provoqué un tollé dans la classe politique allemande.

 

Depuis, le gouvernement social-démocrate/Vert envisage de restreindre les conditions de manifestations de l'extrême droite. Celle-ci, organisée autour de plusieurs partis, est le plus implantée dans l'ex-RDA, où le taux de chômage avoisine parfois les 20 %.

 

Dans un communiqué publié dimanche, Gerhard Schröder a dénoncé les tentatives de "détournement et d'instrumentalisation de la souffrance humaine" par l'extrême droite et promis de "s'opposer par tous les moyens à ces tentatives de réinterpréter l'Histoire. Nous n'allons pas tolérer que la cause et les effets soient inversés". C'est, selon lui, "le devoir commun de tous les démocrates".

 

Dans la journée, les cérémonies officielles ont commencé par un dépôt de gerbes sur le site d'une fosse commune contenant les corps de 20 000 victimes. Des dignitaires britanniques, américains, français et russes y ont assisté. Ensuite, plus de 10 000 habitants, portant des roses blanches en signe de réconciliation, se sont rassemblés sur la place principale et ont allumé des bougies à la mémoire de toutes les victimes de la Seconde Guerre mondiale.

La fierté de la ville, l'église baroque Frauenkirche (église de Notre-Dame), devait ouvrir brièvement ses portes au public,

pour la première fois depuis sa reconstruction, après être restée à l'état de ruine de 1945 à 1990. L'édifice, dominé par

une croix c#nçue par le fils d'un pilote de bombardier de la RAF, ne sera officiellement consacré qu'en octobre. "Nous tenons à faire savoir que nous, à Dresde, sommes pour la démocratie et le souvenir et ne voulons pas que cet événement soit perturbé par d'autres", a déclaré le ministre-président du Land de Saxe, le conservateur Georg Milbradt.

 

Source: Le Monde

 

___

 

Voilà ce que ça donne: à force de chipoter sur ce que les historiens ont dit, de céder à la "comparaisonite", voilà ce que ça donne: des neo-nazis qui ont refusé de reconnaître que la libération d'Auschwitz était une bonne chose (normal: ils BANDENT litéralement à l'idée qu'on ai pu tuer des millions de juifs) profitent de la mode actuelle pour transformer un bombardement en "holocauste"

 

À force de dire "oui mais d'autres ont fait pire" (ce qui n'est pas le cas, mais bref....) voilà ce qu'on voit: ce genre de m##de qui en profite pour faire du négationnisme en plein jour :ninje:

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