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La Prochaine Génération De Consoles


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Gamekult vient de mettre en ligne un article assez long, mais intéressant sur l'avenir des consoles, sachant qu'il est désormais officiel que Microsoft sortira sa nouvelle console en novembre (oui, déjà...), je vous copie-colle donc la chose!

 

«Next Gen : l'étape charnière»

 

Chronique par Clément Apap.

Article publié le 09/05/2005 16:20:00

 

Clément Apap est l'un des deux co-fondateurs de Gamekult.com. Il y assume les fonctions de rédacteur en chef.

 

Pour tenter d'apporter un éclairage sur les mutations à venir, nous allons tenter dans un premier temps de décrypter les raisons qui poussent Microsoft à se lancer si tôt dans l'arène des Next Gen avant d'esquisser les craintes diverses et variées, fondées ou non, suscitées par cette nouvelle génération. Finalement, il semblerait que celle-ci ne soit que le reflet des différentes interrogations du secteur, qui cherche à passer de la maturité à l'âge adulte, en cherchant sa voie.

 

Une génération prématurée ?

 

La PlayStation 2 de Sony, la Xbox de Microsoft et le GameCube de Nintendo forment le tryptique des consoles de "nouvelle génération", celles qui occupent actuellement les linéaires des magasins et qui ont trouvé leur place dans nos foyers. En effet, si dans cette guerre des consoles, les analystes prévoyaient la mort prématurée d'un des trois belligérants, il n'en fut rien. La PlayStation 2 domine certes outrageusement le parc installé au niveau mondial, mais les trois supports sont parvenus à trouver leur marché et à coexister plus ou moins harmonieusement selon les territoires. Quelques années à peine après l'arrivée de cette "nouvelle génération" arrive cependant la "prochaine génération" : les consoles Next Gen pour reprendre l'expression anglaise, la plus usitée pour décrire celles que l'on connaît sous les appellations de Sony PlayStation 3, Microsoft Xbox 360 et Nintendo Revolution.

 

Ce qui frappe avant tout, c'est la rapidité avec laquelle cette "nouvelle nouvelle génération" arrive sur le marché. Jusqu'à présent, on considérait que le cycle de vie d'une console était d'au moins cinq ans. Cinq années séparent ainsi les dates de sortie de la Nintendo 64 et du GameCube. Six ans celles des PlayStation et PlayStation 2. Mais Microsoft, le dernier acteur arrivé sur le marché avec sa Xbox, compte bien changer la donne. Moins de quatre ans après l'introduction sur le marché américain de sa console de salon, le géant de Redmond s'apprête à sortir sa Xbox 360 et être ainsi le premier à entrer dans l'arène des Next Gen.

 

Pourquoi une telle précipitation ? Les premiers éléments de réponse coulent de source : sortir le successeur de la Xbox avant la PlayStation 3 est un point crucial dans la stratégie de Microsoft pour mettre à mal la suprématie de Sony. Comme l'a souligné récemment Bill Gates, la Xbox première du nom avait surtout pour but de permettre à Microsoft de gagner une certaine crédibilité dans le monde du jeu vidéo, avant de viser la suprématie avec sa seconde mouture. La Xbox a en ce sens réussi son pari, mais cette crédibilité aura néanmoins coûté la bagatelle de 2 milliards de dollars, et la console a toujours été déficitaire, sauf sur le dernier trimestre 2004. Sur le premier trimestre 2005, la console a encore fait perdre la bagatelle de 164 millions de dollars (127 millions d'euros) à son constructeur, qui voit donc d'autant plus d'intérêt à aller de l'avant, puisque cela veut dire qu'il n'aura plus à "pousser" une machine qui lui coûte tant.

 

Mais cette volonté de briser le cycle de vie traditionnel tient autant si ce n'est plus à la vision de Microsoft de l'avenir du marché. Dans les couloirs de l'entreprise de Redmond, le mot d'ordre est de faire de la Xbox 360 "le iPod du jeu vidéo". Rappelons-nous d'abord que l'iPod est une humiliation cuisante pour le japonais Sony - l'inventeur de l'audio portable avec le walkman - mais sortons de l'anecdote parce que c'est bien une lecture à double niveau, à la fois en termes d'image et de business model, qu'il faut appliquer dans notre cas :

L'image

En terme d'image, l'iPod a réussi à s'imposer comme un phénomène de mode, un produit hype que l'on s'arrache autant pour ses qualités intrinsèques que pour l'image qu'il véhicule.

Afin de toucher la masse, Microsoft a décidé de rompre avec les habitudes. Pour la première fois, une console ne va pas être dévoilée lors d'un des grands rendez-vous vidéoludiques (E3, GDC etc.) mais à la télévision, et sur la chaîne qui véhicule l'image la plus tendance auprès du public cible : MTV. Une émission spéciale d'une demi-heure sera diffusée dans tous les pays où MTV est présente, et ce dans un laps de temps de 24 heures. Microsoft a doublement sorti le chéquier puisque ce show sera présenté par Elijah Wood alors qu'une ribambelle de stars devrait venir vanter les mérites de la console. Le partenariat entre MTV et Microsoft ne sera pas un one time hit puisque la chaîne de télé devrait par la suite régulièrement diffuser sur son antenne l'actualité de la console.

 

Le succès de l'iPod ne tient pas au fait qu'il ait été adopté par quelques happy few, mais bien parce qu'il a été reconnu par un grand public au premier abord peu féru des nouvelles technologies. Ce même grand public qui est aujourd'hui incapable de distinguer un jeu Xbox d'un jeu GameCube ou d'un jeu PlayStation 2 à la simple vue de ses graphismes. La Xbox 360, nous avons commencé à le voir avant même sa présentation officielle, sera un monstre de puissance capable de prouesses graphiques comparé aux supports actuels. En ouvrant le bal des consoles Next Gen, Microsoft compte bien imposer dans l'esprit du grand public : nul doute que l'on verra de nombreuses bornes de démonstration dans les magasins afin de faire assimiler à Tata Jeannette l'équation "Si c'est beau, c'est sur Xbox 360".

 

A trop courir le grand public, on peut cependant perdre son coeur de cible, ce même coeur de cible que Microsoft a passé son temps à séduire avec sa première console (marketing orienté core gamers, support des sites amateurs spécialisés Xbox, etc.). Dans le cadre de sa grande opération de lancement, Microsoft a comme d'habitude tenté de jouer sur le viral, via son site de teasing. Mais cela n'a absolument pas suffi à calmer la soif de connaissances caractéristique de cette population. Afin d'éviter qu'elle ne se sente trop frustrée ou délaissée par ce plan marketing qui vise avant tout le grand public, Microsoft a semble-t-il joué l'ingénieux coup de la fuite. Des images de la console sont ainsi sorties de nulle part, rassurant à la fois les joueurs comme la presse spécialisée, qui pouvaient ainsi deviser sur la console avant le plus grand nombre. Cette fuite est hautement crédible et peut parfaitement avoir été organisée par le grand manitou lui-même, ne serait-ce que parce qu'aucune rédaction n'a reçu de coup de fil de la part des représentants de la firme, pourtant bien prompts à décrocher leur téléphone à la moindre rumeur ou à la moindre info diffusée qui n'aurait pas eu leur accord au préalable.

 

Le business

 

Si l'iPod est un tel carton pour Apple, c'est parce que la société a eu l'idée de l'associer à l'iTunes Store, premier site de téléchargement payant de chansons. Comment l'idée peut-elle être appliquée à la Xbox 360 ? La réponse se trouve dans la conférence tenue par J Allard, Vice President de la Xbox, lors de la dernière Games Developers Conference (GDC) qui a pris place du 7 au 11 mars dernier à San Francisco.

Après avoir arrosé l'audience en offrant des téléviseurs haute-définition au tiers des participants, J Allard a certes parlé sur la puissance de la nouvelle console mais il a insisté sur sa facilité d'accès, à la fois du point de vue des développeurs pour la programmer, mais aussi du point de vue du joueur pour l'utiliser. Les "services" sont ainsi au coeur de la stratégie américaine, comme l'a dévoilé Allard avec l'interface graphique qui devrait accueillir tout possesseur de Xbox 360. Allard a ainsi parlé de la Gamer Card, sorte de profil du joueur qui couvre tous les jeux, ou encore de la Playlist personnalisée, qui permettra de jouer sa propre musique dans n'importe quel jeu Xbox 360. Mais le plus intéressant d'un point de vue économique réside sans aucun doute dans le "marché en ligne", ou "online marketplace". Microsoft, qui revendique 2 millions d'abonnés au Xbox Live, espère élargir l'attrait du jeu online avec la Xbox 360 afin d'accueillir à terme 20 millions de clients. Des clients qui pourront télécharger et acheter du nouveau contenu. La firme a certes initié le principe avec la première Xbox, mais cela devrait aller plus loin puisque l'accent a été mis sur le micro paiement. Les micro transactions devraient devenir monnaie courante pour personnaliser les titres, qu'il s'agisse d'un nouveau véhicule acheté pour moins d'un dollar ou différents costumes pour son avatar, par exemple. L'idée du micro paiement déjà présente dans le discours du PDG de Sony au dernier E3, mais qui semble bien opérationnelle dans le cas de Microsoft. Fusionner l'aspect ludique et les services commerciaux autour est ainsi un point central de la stratégie de Microsoft pour sa Xbox 360, comme Apple l'a fait entre l'iPod et son Music Store.

 

Reste que beaucoup se demandent si Microsoft ne va pas plus vite que le marché, en focalisant sa console sur la technologie haute-définition et le online global, et donc en risquant de la sortir "trop tôt". L'avenir nous dira si ces craintes sont ou non fondées. Ce qui est sûr en revanche, c'est que l'environnement industriel et créatif qui entoure l'arrivée des Next Gen n'est pas forcément au beau fixe.

 

Are we fucked ?

 

La Game Developers Conference (GDC) est l'un des rares rendez-vous du jeu vidéo où ce dernier réfléchit sur lui-même et son évolution future. A côté des constructeurs, de nombreux éditeurs et développeurs devisent ainsi de façon plus ou moins informelle. Et l'optimisme de certains est contrecarré fortement par le pessimisme des autres. "My friends, we are fucked" : ces mots que l'on s'exemptera de traduire, prononcés par un développeur indépendant du nom de Greg Costikyan (lire son blog) étaient le symbole d'une tendance de fond lors de la dernière GDC qui a pris place en mars dernier. Celle qui consiste à dire qu'avec les risques financiers qu'implique la conception d'un jeu, l'innovation est morte et la créativité touche le fond. Une idée partagée par de nombreux développeurs, parmi lesquels on compte des grands noms tels que Warren Spector (Deus Ex), ou Lorne Lanning, le fondateur de Oddworld Inhabitants.

 

L'industrie vidéoludique s'est construite et développée selon un schéma fort classique, puisqu'un seul modèle de financement domine actuellement l'industrie : celui où l'éditeur assume les coûts de production en solitaire. Autant dire que la moindre erreur peut donc se payer très cher. Ce schéma semble aujourd'hui inadapté et dépassé, et il est selon beaucoup la source de la majorité des maux qui touchent l'industrie puisqu'il incite les éditeurs à prendre le moins de risques possibles en exploitant à outrance les propriétés intellectuelles connues (IP) plutôt que de parier sur la créativité et la création de nouvelles. Et pour peu que l'on parvient à en créer une, on l'essore le plus vite possible, à un rythme quasi annuel (Splinter Cell, Burnout, Prince of Persia, Ratchet & Clank etc.).

Pour sortir de ce cercle vicieux, certains comme Spector appellent à un élargissement des canaux de distribution, à l'image de ce qui se fait dans le cinéma (droits d'exploitation en salle, en DVD, en diffusion télé) et il encourage en ce sens les initiatives comme celles de BioWare ou de Valve (et son désormais célèbre Steam) qui permettent au développeur de vendre en direct son jeu aux utilisateurs. D'autres comme Lorne Lanning mettent en avant les structures financières en amont, en citant une fois encore le modèle cinématographique, où le studio est loin de couvrir l'intégralité des coûts de production mais plutôt un bon tiers, le reste étant couvert en faisant appel à des partenaires stratégiques externes (fonds d'investissement, banques, etc.).

 

Le problème soulevé par les consoles Next Gen est le suivant : le coût de développement d'un jeu sur les systèmes de la prochaine génération va grimper en flèche. Pour beaucoup, cela ne fait aucun doute. Comme le soulignait un producteur d'une grande compagnie lors du dernier DICE Summit : il va falloir des entrepôts pleins à ras bord d'artistes et de level designers pour créer le contenu de chaque titre. Une telle augmentation des équipes de développement viendrait de l'architecture des nouvelles machines, qui nécessiterait plus de main-d'oeuvre pour arriver au même résultat. Et c'est sans compter sur l'amélioration attendue en terme de création graphique. Une telle prophétie n'excite pas grand monde, ni les développeurs qui craignent de n'être plus que la minuscule roue d'un gigantesque carrosse en perdant de vue le processus créatif, ni les éditeurs puisque une augmentation des coûts implique une augmentation des risques : plus la production de jeu coûte cher, plus les éditeurs veulent être sûrs de leur coup.

 

Depuis l'an dernier, le secteur cherche ainsi à se renforcer considérablement. On assiste à un "assainissement à marche forcée" de l'industrie, qui essaye de se préparer le mieux possible aux risques à venir. Les liquidations d'entreprises (Acclaim, Titus/Interplay, Ion Storm, Wings Simulations, Ebensee Studio, Pointsoft), côtoient les sauvetages in extremis de sociétés en grande difficulté (Eidos Interactive repris par SCi), et fait nouveau, des fermetures volontaires (Oddworld Inhabitants, Elixir Studios), ces dernières étant le fait - selon leurs dirigeants - de l'impossibilité de continuer à faire un travail créatif dans ce secteur. Mais on assiste surtout à une concentration intense, digne du Big is beautiful. Les fusions n'ont jamais été aussi nombreuses qu'il s'agisse de Square et Enix, Sammy et Sega, ou encore récemment de Bandai et Namco. Même les "petits" s'y mettent, à l'instar de The Collective, Inc. et Backbone Entertainment qui ont annoncé leur fusion dans la société Fountain 9 Entertainment, montée pour l'occasion. Les rachats et les prises de participation suivent la tendance générale. Le numéro un mondial des éditeurs, Electronic Arts, a ainsi fait feu de tout bois entre 2004 et 2005 via l'acquisition de NuFX, Inc. (NBA Street), de Criterion Studios (Burnout, mais aussi la plate-forme middleware Renderware), ou via ses prises de participation plus ou moins hostiles dans Digital Illusions CE ou Ubisoft, cette dernière ayant fait grand bruit. Mais le numéro un du secteur n'a pas été le seul à se renforcer de la sorte. Midway a acquis trois studios en 2004, (Paradox Entertainment, Surreal Software, Inevitable Entertainement) et s'est adjoint les services de talents de l'industrie, comme Harvey Smith (Ion Storm). THQ a racheté Blue Tongue mais aussi Relic Entertainment (Homeworld, Warhammer 40.000 : Dawn of War). Activision a mis la main sur Vicarious Visions, Ubisoft a croqué Wolfpack et le développeur français Tiwak. Disney Interactive a investi via sa maison d'édition Buena Vista Games dans deux développeurs prometteurs dont Avalanche Software. Sega a acquis The Creative Assembly, Vivendi Universal Games a croqué Radical Entertainment et Konami a racheté Hudson Soft pour en faire une filiale. La liste, longue et non exhaustive, montre à quel point le secteur s'attend à un véritable tournant.

 

L'une des plus visibles conséquences pour le consommateur final risque bien de se faire à la caisse. Dans un business où le retour sur investissement s'apprête théoriquement à s'amenuiser, nombreux sont les analystes qui encouragent les éditeurs à augmenter les prix de leurs titres. En septembre 2004, un analyste de la Banc of America Securities encourageait ainsi les sociétés du secteur "à regarder à long terme la nécessité potentielle d'augmenter les prix pour maintenir la croissance". L'affaire n'a pas eu de retentissement notable puisque les éditeurs étaient peu disserts sur le sujet et que les discussions se tenaient de manière plus ou moins informelles jusqu'à une récente conférence donnée en mars dernier... à la Banc of America Securities. Pour tous, une augmentation des prix publics pratiqués était inévitable. La justification ne viendrait pas uniquement de l'augmentation des coûts de développement mais le passage à la prochaine génération faciliterait de toute façon le franchissement d'une barrière psychologique. Aujourd'hui, le prix moyen d'un jeu sur console atteint 60 euros, et le prix moyen d'un jeu PC tourne aux environs des 50 euros. En quasiment 20 ans, ce prix n'a pas changé et n'a subi aucune inflation, contrairement aux autres secteurs de l'Entertainment, et les éditeurs ne seraient évidemment pas contre une augmentation substantielle de leur marge, tout comme leurs actionnaires.

 

Si l'on en croit des représentants de Take Two, d'Activision, de THQ et Electronics Boutique (un puissant distributeur américain), les prix pourraient grimper d'une dizaine d'euros sur la prochaine génération de console.

Une première ? Pas tout à fait. Il y a eu un précédent qui s'est révélé un total échec marketing, un précédent initié par... Microsoft, avec sa première Xbox. En mars 2002, le constructeur américain a lancé sa console en Europe au prix peu attractif de 479 euros mais c'est surtout le prix des jeux proposés sur sa console qui a marqué les esprits : tous les jeux Xbox étaient proposés à environ 69 euros, soit 10 euros de plus que chez la concurrence. Un four monumental pour Microsoft, qui comme souvent, a eu la présence d'esprit de reconnaître son erreur et de la corriger au plus vite. La console a chuté drastiquement de prix, et les jeux ont très vite retrouvé leur prix "habituel", n'écornant que légèrement et temporairement l'image du géant de Redmond.

 

Les éditeurs en ont tiré la leçon, et ils estiment donc aujourd'hui que seuls les titres "AAA", c'est-à-dire de grande qualité, pourraient justifier de leurs 69 euros sur les consoles Next Gen. L'âge moyen des joueurs augmentant (29 ans, si l'on en croit l'Entertainment Software Association), on peut supposer que leur pouvoir d'achat aussi, et cela ferait plus facilement passer la pilule... THQ reconnaît d'ailleurs que sa gamme de jeux enfants ne pourrait justifier une augmentation de prix. Une double structure du marché se profile donc, avec les titres AAA à 69 euros, et les autres titres au prix "classique". Depuis quelques années déjà, les éditeurs semblent préparer doucement cette offensive. Des blockbusters comme Final Fantasy X ou Metal Gear Solid 2 étaient ainsi vendus à ce prix, et cela n'a pas réellement choqué, ni influé sur les chiffres de vente.

En fait, comme dans toute industrie qui passe de la maturité à l'âge adulte, le monde vidéoludique semble chercher ses marques. La viabilité économique du système, toujours structuré de façon éculée, semble ainsi trouver les deux solutions fort classiques : vendre plus cher, et/ou au plus grand nombre.

 

A la croisée des chemins ?

 

L'avènement d'une nouvelle génération de consoles est toujours marqué par une période duplice, faite à la fois d'excitation et de crainte. Cette assertion n'a cependant jamais été aussi vraie que dans le cas présent, tant l'industrie semble être à la charnière de son existence, comme si elle était à la croisée des chemins.

 

Telle une schizophrène, elle joue l'ambivalence. Son système de fonctionnement intrinsèque n'encourage guère la créativité. Il la bride même. Elle en a pourtant besoin. En ce sens, l'expérience partagée par Tim Schafer lors du dernier DICE Summit est éminemment intéressante. Ce vétéran de l'industrie a traîné ses guêtres de longues années chez LucasArts (Full Throttle, Grim Fandango et la moitié de Day of the Tentacle, c'est lui) avant de monter sa propre société en juillet 2000, Double Fine Productions. Après maintes péripéties, son premier titre, Psychonauts, vient juste d'être distribué sur le territoire américain par l'éditeur Majesco. Le jeu n'a failli jamais voir le jour, car son éditeur originel, Microsoft, a abandonné son support alors que le jeu était presque terminé. Bien que le jeu fut en phase finale, Schafer a eu le plus grand mal à trouver un éditeur, tant son jeu déborde de créativité et que ce terme a même fini par devenir un mot honni du vocabulaire des éditeurs, comme s'il s'agissait d'une insulte. Un cadre d'un grand éditeur lui aurait même tenu le discours suivant "C'est vraiment génial. C'est créatif. Quel dommage que les gens ne soient pas attirés par les jeux créatifs en ce moment". Mais il a tenu bon. En faisant une parabole de son parcours à LucasArts, il a pointé le fait qu'en l'absence de créativité dans les projets, les développeurs vraiment créatifs, les véritables talents finiraient par quitter l'industrie pour aller vers d'autres médias au sein desquels ils pourront s'exprimer. Si les challenges techniques étouffent la créativité, le serpent risque de se mordre la queue. Une vision quelque peu prophétique puisqu'un mois après ce discours, Lorne Lanning confirmait le changement de cap de sa compagnie vers l'animation et l'image de synthèse pour le cinéma et la télévision.

Pour Schafer, la solution tient dans la création de propriétés intellectuelles fortes, seules capables de fournir une valeur ajoutée substantielle. En leur absence, le risque est grand de voir se transformer le jeu vidéo en une succursale marketing de l'industrie cinématographique. Le jeu ne deviendrait rien de plus qu'un outil marketing supplémentaire pour ramasser de l'argent sur une licence filmique, à côté des brosses à dents et des T-shirts promotionnels. Dans la vision plein d'espoir de Schafer, "la seule manière d'atténuer le risque est de se concentrer sur la conception d'un produit de qualité."

 

En fait, c'est comme si l'industrie ne savait plus sur quel pied danser. Depuis deux décennies, les graphismes ont été considérés comme le vecteur le plus vendeur. Depuis la PlayStation, on nous promet à chaque génération des graphismes photo-réalistes, et les constructeurs suivent les tendances du marché. Pourtant, cette fois-ci, les trois constructeurs semblent prendre des voies différentes. Sony et Microsoft optent visiblement pour la même, celle de l'élargissement vers le multimédia. Mary Tristram, marketing Manager chez Sony Angleterre, révélait ainsi récemment la prochaine campagne de la marque, "l'été de la liberté", destinée à élargir l'image de la marque PlayStation dans l'imaginaire collectif : "PlayStation ne sera plus associé uniquement aux jeux, mais aussi à la musique, aux films et bien plus encore". Sony et Microsoft comptent donc capitaliser sur leur expérience passée, tout en élargissant leur offre vers le multimédia, dans le but de séduire un nouveau public. Nintendo, en revanche, semble aller à contre-courant de cette politique. Selon son Président Satoru Iwata, travailler à l'amélioration des graphismes n'est plus la seule voie possible pour l'avenir. Il faut séduire un nouveau public, c'est un fait.

 

Mais pour ce faire, Iwata pense certes qu'il faut founir aux consommateurs ce qu'ils attendent, mais surtout leur dévoiler de nouvelles choses dont ils ne soupçonnaient pas l'existence. A l'appui de sa thèse, il cite la Nintendo DS qui n'est pas un monstre de technologie mais qui à l'aide d'interfaces innovantes permet de découvrir de nouvelles façons de jouer. Une vision qu'il entend bien concrétiser avec la Revolution, prenant totalement le contre-pied de ses concurrents. Interview après interview, Iwata martèle qu'il faut s'adresser aux non-joueurs en utilisant des interfaces simples d'accès : le futur de l'industrie réside dans l'attraction d'un public qui ne se connaissait pas joueur. Lors d'une interview accordée à Business Week, Iwata reconnaît que cette vision présente un risque et qu'un seul modèle s'imposera. "D'ici un an ou deux, il sera intéressant de savoir qui a finalement fait les bons choix. Je suis confiant sur le fait que nous avons pris les bonnes décisions".

Ce qui semble sûr, en revanche, c'est que nous sommes à l'aube de la croisée des chemins et que les années à venir seront diablement intéressantes dans l'évolution de notre média. 

 

ça méritait bien un sondage à la noix, n'est-ce pas...

 

Alors les principales craintes en fait, c'est un peu que Microsoft rachète tout le marché pour écraser la concurrence

 

et que l'originalité et la création dans les jeux-vidéo disparaissent totalement, car trop chère, pas assez rentable, etc.

 

Le fait est simplement que j'ai pas envie d'acheter une console (du même créateur) tous les 3 ans, parce que le porte-monnaie, il a du mal (et j'ai pu de place de toute façon)... Après, l'augmentation des jeux, ça va pas aider :) mais on est pas encore là!

 

Sinon, outre ces déclarations un peu alarmistes, on peut aussi se poser la question suivante : que sera un jeu prochaine génération?

 

On pourrait améliorer quoi intrinsequement (parce que les graphismes, c'est (malheureusement pitet) désormais logique), alors des mondes plus grands, plus diversifiés, une meilleure IA, des jeux plus longs... vé... c'est mieux, mais pas révolutionnaire après tout...

 

Bref...

 

Pis j'ai toujours pas envie de jouer online et d'avoir une console qui fait grille-pain en me lisant le journal, mais c'est ça d'être vieille :p

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Voilà un article long et intéressant.

 

Ma foi, le prix des jeux, comme ils disent, le pouvoir d'achat augmente avec l'âge. Alors entre payer 60€ sans revenu ou 69 maintenant que j'ai un salaire, ça passe encore. Tant que le jeu est de qualité... Alors si d'un autre côté on a une baisse de la créativité, ça craint. J'espère qu'on peut faire confiance à Nintendo en tout cas, car avec la DS, même si je n'ai pas l'intention de la prendre pour le moment, il faut reconnaitre que c'est un joli coup en matière de créativité.

Quand à agrandir les capacités des machines en terme de multimédia, je vois pas trop l'intérêt. Sony a déjà commencé avec la PSP, mais perso, si je veux voir un film, j'ai mon lecteur DVD/DivX, pour la ziq idem, et pour Internet, j'ai mon ordi.

Une console, c'est fait pour jouer à mon goût et rien d'autre. Je veux dire, le jeu online, pourquoi pas, mais va falloir revoir les tarifs, car un jeu où il faut payer 10€ et + par mois, ça fait trop à mon goût, alors j'ose pas imaginer en avoir plusieurs. Ou alors, dans ce cas, faut déjà baisser de beaucoup le prix de vente du jeu... Parce que bon, 70€ à la base plus 15€ par mois, la note est assez vite salée...

Donc wait n see...

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mmm que dire que dire, je dois avouer déja j'ai lu un peu en diagonale mais on va répondre quand meme ^^

 

alors déja niveau prochaine génération bah ca sera certainement pas la xbox (parce que fuck microsoft et que comme l'a si bien dit spartan une console c'est fait pour jouer la seul console que j'acheterais en multifonction et ca je me le suis jurer depuis des années c'est celle qui fera yaourthière ^^) donc bon la ps3 bah pourquoi pas, la nouvelle nintendo bah ca fera comme le cucube dépendera des jeux (zeldaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaa).

 

après quoi attendre de la prochaine mouture des jeux, des meilleurs graphismes? classique. L'IA améliorer? ca ca serais cool parce que bon on a beau dire mais le coup du boss qui avec 10 attaques les lance toujours dans le meme ordre c'est lassant on aimerais bien une IA qui reflechis (pour prendre un exemple basique c'est pokémon tout le monde pigera pas forcement mais quand on affronte un dresseur et que en dernière attaque avec son dernier pokémon il balance rugissement au lieu de vous bourriner joyeusement la gueule pour pas perdre ca fait quand meme couillon). Après bah je sais pas améliorer le fonctionnement des jeux eux même en foutant plusieurs scènar possible pour supprimer la linéarité de certains, genre possibilités que en arrivant a la fin du jeu bah on sauve bien le monde mais que comme on sait quand meme salement foiré bah on a sauvé 3 pékins ^^, des trucs du genre mais ca a pas trop de rapport avec les consoles.

 

sinon bah baissé le prix des jeux pas les augmentés m##de! je dois avouer moi je suis pas salarié donc les jeux a 60 ca fait mal au porte feuille et au cul, (j'ai toujours pas mgs3 et baten a cause de ca) et meme maintenant les marchands de jeu d'occas sont pas trop trop chaud pour réduire les prix, (vous m'excuserez mais quand je vais des ff10 a encore 30 a 40 en occas oui mais non le jeu est passez par quatre personne au moins arretez de déconner.) et les jeux avec abonnement c'est pareil j'ai arreter mon abo ff11 parce que trop mal au cul justement et je prends pas wow ou everquest 2 pour ca soit on fait un jeu pas cher et on se rattrape avec l'abo soit l'inverse mais pas les deux a prix de folie.

 

voila ce que j'en pense pour ma part.

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L'absence de linéarité dans un jeu, ça a déjà commencé. Si tu prends des jeux comme Fable, je sais plus quel Star Wars (Jedi Knights machin truc chose...) ou, c'est quoi le dernier ? Jade Empire ? Tu as un perso de départ et toute action influence ton personnage. Mmm, le problème, c'est que ce sont des jeux Microsoft et/ou Xbox. m##de, ils ont déjà commencé >_<

Heureusement que Nintendo est là avec ses jeux où on gratte le ventre d'un chien :p

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bah c'est pas le perso que je voudrais influencer (enfin si mais pas que lui) ca serais surtout le monde, les gens et le scènar ^^ (genre pour des trucs tout c#n prenons l'exemple de ff10 si on gagne le premier match de blitz on est un peu plus connu, on a des réducs dans les magasins ce genre de connerie mais en contre partie on risquera de se faire choper plus facilement quand on est recherché vu que comme on a gagner on a vue nos têtes partout ^^ c'est simple mais ca apporterait tellement je trouve)

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Ha là là, mais z'êtes chiant: si vous voulez des jeux pas linéaires, allez Ici ou encore ou bien À cet endroit (Quoi, je fait la pub pour la même boîte? naaaaaaan :p )

 

Bref, tout ça pour dire que Gro$$oft, à son habitude, n'a rien inventé.

 

Bref, j'ai lu cet article fait à base de "c'est la mort de l'art" et je reste sur mon idée de boycotte de Microsft (de toute manière, les seuls jeux bobox qui auraient pu m'interresser s'appelaient Soul Calibur [existe sur GC] MGS2 [y a sur PS2] KOTOR [Existe sur Mac :p ] ou encore fable [ qui s'est révélé être un navet long comme un demi Survival horror :biarg: ] c'est dire le besoin impérieux que j'avais de prendre la boite verte comme une fiante d'oiseau radioactive :) ).

 

Donc, ce sera, comme d'hab, la prochaine big N comme console principale (On se refait pas :p ) et eventuellement une PS3.

 

Quand aux contraintes du big business.... Y pas si longtemps que ça, Raffarin avait promis que le gouvernement Français (France, 3ème producteur mondial de JV et deuxième consommateur l'air de rien) viendrait en aide aux studios français de JV, histoire de protéger "l'exception française du jeux vidéo"

Et comme par hasard, il a rien foutu et a laissé tombé l'industrie comme une vieille dame durant la canicule :biarg:

Bref, tout ça pour dire qu'on va peut-être finir par discuter de subventionner les jeux vidéos pour sauver leur variété pour finir (Quoi que, ça serait rigolo de voir durant le générique d'intro d'un RPG "Avec la participation de l'Union Européenne, du Conseil général de Poitou Charente, et du centre national de jeux-vidéographie, ainsi que l'aimable participation du Studio Canal" :0 )

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bon je l'avoue j'ai aps tout lu :p

l'annonce des nouvelles consoles je connais. on fait de grand projet dont la moitié viendra pas. je rappelle que la nouvelle génération devait faire la part belle au coté online , bilan : GC une reseau yechniquement assez merdique pendent longtemps, couteux aussi puisque ne reprenant pas l'abonnement FAi pc , qq jeux concernés ; PS2 : pas de réseau européen et combien de jeux concerné au japon ? 2 ?3 ? NGC un réseau mais des jeux uniquement online ? ben la suite de phantasy star mais version bizare fo aimer.. a part ça euh je vois pas trop. celle de bilou fait mieux , sauf que c les jeux online aussi sur pc et quitte a faire les memes autant ce servir des versions vraiment patchées , débuguées et sur son pc. c'est moins confortable qu'un canapé mais justement pour écrire au clavier c'est mieux.

 

la sortie avant les 5 ans habituels ? ça m'etonne pas, fallait bien que ça arrive. mais vu que les éditeurs mettront autant de temps qu'avant pour s'adapter à la nouvelle technologie ça change rien.

 

bref, j'ai même pas encore acheté tout les rpg qui m'interessaient sur les consoles actuelles, j'ai même pas encore fini tout ceux que j'ai acheté même si je suis en progret niveau pourcentage finis/acheté. bref , j'ai aps tout lu car pour le moment je m'en fiche un peu ! rendez vous dans 2 ans voire 3 ! :p

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Quel vaste choix dans les réponses ^^

 

Niveau "c'est la mort de l'art", ca fait pas mal d'années qu'on en parle... Depuis la play, ou c'etait même au temps de la SNES ? Je sais pu, mais toujours est-il que plus y'a de monde qui joue, plus ce sera vrai (bah ouais, c'est plus bénéfique de faire un jeu de masse qu'un jeu super bien fait et uniquement fait pour les vrais fans, une minorité), enfin, en général... Et déja aujourd'hui, on a de plus en plus droit à des jeux de masse, pour grand public...

MAIS, il existe toujours les jeux d'à côté qui sortent des sentiers battus et qui sont biens...

 

Donc moi, je suis pas trop inquiet à ce sujet : le jour ou le jeu deviendra chiant, ca va se casser la gueule (on parie qu'à ce moment, ce sera de la faute des logiciels p2p ? :p ), et pis wala.

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toujours est-il que plus y'a de monde qui joue, plus ce sera vrai (bah ouais, c'est plus bénéfique de faire un jeu de masse qu'un jeu super bien fait et uniquement fait pour les vrais fans, une minorité)

 

Vous trouvez pas que les vieux joueurs ont tendance à virer élitistes avec l'âge?

 

[T'ention, mode lyrique qui veut rien dire ON]

 

À l'époque, pas si lointaine que ça, où les joueurs étaient considéré comme une minorité de futurs délinquants et de pervers sexuels potentiels, NOUS, hard core gamers, noyeaux durs des joueurs, rongions notre frein en attendant l'heure du triomphe: alors que des tas de "spécialistes" qui n'avaient jamais tenu une manette dans les mains expliquaient que le jeu vidéo allait tuer la civilisation occidentale (nous n'étions alors guère mieux que des islamistes au regard de la m"pensée majoritaire") on savait que la civilisation occidentale c'était le jeu, que même les plus fanatiques de l'anti JV devenaient plus modérés en s'essayant à Mario (même ma mère, c'est dire), qu'un jour, le monde entier serait composé de joueurs, que plus aucun présidentiable n'oserait dire du mal des jeux vidéo de peur de voir fuir les 3/4 de ses électeurs, que le chauvinisme occidental finirait par être emporté par le mouvement.....

 

Et nous avons triomphé, le Jeu vidéo a conquis la terre entière. Quand le mur de berlin est tombé, la première chose qu'on fait les Européens de l'est a été de partir à la découverte de revus pornos, la deuxième a été de découvrir les jeux vidéos, et la troisième a été de participer à des élections libres, c'est dire si, entre la démocratie et le sexe, le jeu vidéo est devenu essentiel à nos sociétés :p

 

Et alors, le triomphe est aujourd'hui total: 100% des moins de 30 ans de l'Europe des 15 (pas 80%, pas 95%; pas 99,5%) ont déjà joué, 100% des jeunes sont des joueurs, a-t'on jamais vu une conquête aussi totale? Là où le Nationaliste, le Communisme, le fascisme ont échoué, le jeu vidéo a réussi: cnoquérir toute une population, et sans verser une seule goute de sang. Personne n'a osé retirer FF7 de la circulation pour incitation au terrorisme, plus personne ne prend vraiment au sérieux les groupuscules de barges qui ont dors et déjà perdu leur croisade crétine, plus personne ne prend les joueurs pour des attardés, en 95, les candidats à la présidentielle ont accepté de se faire interviewver par Player One, et même les cahiers du cinéma parlent des JV en bien.

 

La guerre du jeu est terminé, nous avons triomphé, nous avons conquis le monde, nous sommes les maîtres de la civilisation du 21ème siècle, et....

 

Et bein maintenant, y en a qui veulent revenir aux glorieuses années de la NES ou pire, de l'Amiga, quand on nous regardait comme si on était des héroinomanes. Jamais contents les Français, jamais, jamais, jamais...... :p

 

[Mode lyrique qui veut rien dire OFF]

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heureusement, je ne suis pas Française, donc je ne prendrai pas mal cette dernière phrase (surtout qu'en plus, c'est pas vrai ^^)

 

 

 

 

sinon, oui, la Playstation a démocratisé le jeu vidéo comme on dit, alors c'est mieux, car y'a plus (trop) à avoir honte de jouer ^_^ mais maintenant, y'a pleins de boulets en plus...

 

après on peut aussi dire qu'avant, on avait pas honte, car justement c'était singulier et démarquant, et pis que les boulets, ils étaient déjà là...

 

(vous voyez, faire sa Suisse, c'est écrire des choses sans s'engager dans rien :p )

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  • 3 weeks later...

le post de nuit, y'a qu'ça d'vrai!

 

en fait, j'avais commencé à poster dans le sujet E3, mais comme ça concerne quasi-exclusivement les prochaines consoles, je copie-colle ici!

 

le compte-rendu de l'E3 2005 de chez Kukult

 

Après deux jours de mise en bouche et trois de folie furieuse, l'édition 2005 de l'E3 a fermé ses portes vendredi dernier. Excitant et éreintant à la fois, il revêtait cette année une saveur particulière avec la présentation officielle à quelques heures d'intervalle de la console nouvelle génération de chacun des trois principaux constructeurs. Sony a ouvert le bal avec sa PlayStation 3, ronde et svelte à la fois, Microsoft a enchaîné en présentant, quelques jours après son passage sur MTV, la blanche et concave Xbox 360, et Nintendo a comme d'habitude fermé la marche avec sa Revolution, petite et branchée. A force d'annonces, ces trois-là auraient presque réussi à éclipser le salon lui-même et ses milliards de jeux à voir, ses tonnes de rendez-vous à honorer et ses pelletées de premières impressions à transmettre. Pour ceux qui auraient peur d'avoir manqué quelque chose, voici heureusement notre compte-rendu factuel des nombreuses choses à retenir de cette édition.

 

LES CONFERENCES

 

SONY

 

Bien décidé à prendre une petite longueur d'avance sur ses concurrents, Sony a entamé le cycle des conférences lundi après-midi avec quelques heures d'avance sur Microsoft, qui ouvrait pourtant traditionnellement les débats depuis déjà quelques années. Après quelques instants passés sur la PSP, le constructeur japonais a attaqué franchement en annonçant directement les caractéristiques de sa future machine, avec cet intense côté somnifère qui fait tout le charme des débuts de conférence Sony. Abreuvés de teraflops, de taille de bande passante et d'autres éléments libellés en octets, les spectateurs s'émerveillaient puis s'assoupissaient dans le même mouvement. La prestation technique de nVidia, qui produit le processeur graphique dédié à la console, a heureusement contribué à leur faire de nouveau ouvrir les yeux. La présentation des futurs titres de la PlayStation 3 les a définitivement réveillés : de Killzone 2 à Fight Night en passant par Vision Gran Turismo ou Devil May Cry 4, les jeux dévoilés offraient un joli aperçu du catalogue à venir de la console, à défaut de nous montrer vraiment ses capacités. La plupart des vidéos projetées n'étaient en effet que des cinématiques précalculées, comme le soulignait Mark Rein (responsable d'Epic Games et de l'Unreal Engine, en démonstration en temps réel durant la conférence) à propos de Killzone 2 en particulier. Sony a malgré cet artifice marqué quelques points, en présentant notamment en fin de conférence sa PlayStation 3 dans son design définitif et en trois coloris, accompagnée de sa manette futuriste. Contrairement à Microsoft, la compagnie japonaise n'avait cependant rien de jouable à montrer pour le salon de cette année, tout en semblant négliger PSP et PS2, sa génération actuelle, lors de sa conférence... à l'opposé de Nintendo.

 

MICROSOFT

 

Pas démonté par les quelques échos plutôt positifs venus de Sony, Microsoft a attaqué sa conférence la bave aux lèvres et des jeux plein le cabas. Délaissant les diapositives colorées exhibées par leurs concurrents, le show s'est ouvert par un trailer assez pêchu consacré aux prochaines grosses productions Xbox, telles Half-Life 2, Conker : Live & Reloaded ou Grand Theft Auto : San Andreas, puis s'est poursuivi avec une longue vidéo de Dead or Alive 4 au contenu attrayant mais peut-être un brin trop proche, pour un jeu symbole d'une nouvelle génération, de son prédécesseur sur Xbox. Bien rythmé jusque-là, l'événement passe alors dans une phase plus calme et change au passage de terrain, en abordant la Xbox 360 tout juste dévoilée sous l'angle des services. Le thème, déjà cher à la Xbox, semble être au beau milieu de la stratégie de Microsoft pour sa prochaine génération et J Allard est donc revenu en détails sur certains éléments clés, comme le nouveau gamertag qui permettra de mieux cerner les utilisateurs (hardcore gamers, joueurs occasionnels et non-joueurs), ou l'extension Media Center qui, couplée à un PC muni du système d'exploitation adéquat, transformera la console en lecteur multimédia. De quoi profiter de la compatibilité HDTV de la machine, tout en gardant ses contacts Xbox Live à portée de manette. Egalement évoqués, l'achat de musique en ligne et le marketplace qui comporte un module de téléchargement payant complètent cette offre qui cible un public pas forcément très jeu vidéo à la base en proposant de nombreuses activités, liées de loin au jeu, sur un seul et même support.

 

Ce point établi, le constructeur s'est attelé à la présentation du line-up prévu sur sa future machine lors de son lancement, ou à peu près, en enchaînant les trailers de la plupart des titres : Project Gotham Racing 3, NBA 2K6, Kameo : Elements of Power ou Gears of War, le seul visuellement frappé du sceau Next Gen. Dans le lot, certains se montrent d'une fluidité discutable (Call of Duty 2), d'autres semblent tirés de cinématiques (Tom Clancy's Ghost Recon 3), mais Microsoft n'hésite pas à montrer du concret et l'ouverture du salon deux jours plus tard lui donnera raison : parmi les trois constructeurs, c'est en effet le seul à avoir pu présenter des versions jouables de ses titres nouvelle génération sur le salon. Pas renversant pendant la conférence, Kameo profitera ainsi habilement des écrans HD présents sur son stand pour bluffer son monde avec ses couleurs chatoyantes et ses transformations originales. Surtout, le géant de Redmond a pu compter sur le soutien revendiqué de grosses cylindrées, d'éditeurs aux titres particulièrement populaires et donc enclins à tirer la console vers le haut : Electronic Arts et Square Enix. Tandis que le premier annonçait 25 titres en développement, le second ne montrait qu'un seul jeu, Final Fantasy XI, mais en prévoyait quelques autres. Toujours agréable à entendre, l'annonce clôturait la conférence sur du neuf ; vu le peu de nouveautés dévoilées durant l'heure précédente, émission MTV oblige, c'est plutôt une bonne chose. D'autant plus que la rétrocompatibilité annoncée est en fait plutôt floue, puisqu'elle devrait dans un premier temps être réservée aux jeux phares et non à l'intégralité de la ludothèque de la première Xbox.

 

NINTENDO

 

Mis sous pression par les révélations de ses deux concurrents, Nintendo a glissé dans sa conférence quelques informations sur sa prochaine console, la Revolution, mais avec tout le flou et la discrétion qui siéent à une intervention rendue nécessaire par le contexte. Visiblement plus à l'aise avec sa génération actuelle, et plus particulièrement la portable, l'éditeur japonais a en tout cas préféré démarrer sa prestation pré-E3 avec Electroplankton et Nintendogs, insistant quelques minutes sur chacun de ces titres symbolisant une certaine "Nintendo Difference", avec un invité à chaque fois. Après une courte présentation du line-up associé, Reggie Fils-Aimé a encore insisté sur l'importance pour le constructeur de ces machines qui tiennent dans la poche en dévoilant la Game Boy Micro, censée s'infilter jusque dans le plus serré des jeans. Pas de révolution à proprement parler, mais un nouveau look assez inattendu pour la GBA, centré sur un écran particulièrement aguicheur et des dimensions évidemment minimalistes. La Revolution est en fait venue des mains de Satoru Iwata, le P-DG de la firme nipponne, qui dans un anglais un peu haché a longuement décrit certains aspects de la future console. Sans rien montrer d'autre que la coque (encore elle-même à l'état de prototype), pas même la manette, il a réussi à intéresser son auditoire en détaillant la rétrocompatibilité du support, certaines de ses caractéristiques techniques et quelques-uns des jeux prévus, dont un Smash Bros, un Final Fantasy, un Metroid Prime et les sempiternels Mario et Zelda. Une vidéo du nouvel épisode de la série, mais sur GameCube, concluait d'ailleurs la courte conférence de Nintendo. Une performance un peu décevante de la part du constructeur mais qui laisse entrevoir de jolies choses tout de même.

 

LES CONSOLES

 

PS3

 

Directement dévoilée en trois couleurs (blanc, gris métallisé, noir) lors de la conférence Sony, la PlayStation 3 poursuit sur la lancée de sa grande soeur avec un design tout en hauteur (mais avec quelques rondeurs), des dimensions pas trop éloignées et la capacité, désormais devenue la norme, de se tenir indifféremment debout et couché. Assez sobre et plutôt classe, elle se contente d'afficher sur son ventre son nom, écrit à l'aide de la police de Spider-Man, et pourrait s'affranchir du tiroir de son aînée avec un lecteur qui semble être de type slot in, c'est-à-dire cousin des fameux mange-disques. Sa manette dépare un peu plus de son homologue PS2 en adoptant un design en boomerang, tout lisse. Elle reste cependant munie des mêmes boutons ; on ne se sépare pas comme cela des deux sticks et des éternels boutons à figure géométrique Croix, Rond, Carré et Triangle. L'intérieur du bestiau est lui aussi orienté vers l'avenir et ses caractéristiques, forcément tributaires de l'architecture privilégiée par le constructeur, sont impressionnantes. Elle sera propulsée par un CELL cadencé à 3,2 Ghz (aux performances annoncées de 2,18 teraflops), qui pourra s'appuyer sur 256 Mo de XDR de RAM principale à 3,2 Ghz. Le chip graphique de la console sera le RSX ou "Reality Synthesizer". Basé sur une technologie nVidia, il disposera lui aussi de 256 Mo de mémoire, mais de type GDDR VRAM à 700 Mhz. Le RSX renfermera la bagatelle de 300 millions de transistors et la PlayStation 3 pourra afficher des jeux en 1080p pour les possesseurs de HDTV. On nous promet déjà que le RSX sera plus puissant que deux GeForce 6800 Ultra en SLI, une annonce prometteuse qu'on jugera évidemment sur pièce. Rétrocompatible, la machine aura en tout cas de quoi faire tourner tranquillement les jeux PSone et PS2.

 

Le lecteur embarqué lira en effet sans problème les CD-ROM de l'une et les DVD-ROM de l'autre (en plus des CDR+W, DVD-Video, DVD-R, DVD+R et SACD), tout en engloutissant les galettes de 54 Go de technologie Blu-Ray sur lesquels tiendront les titres PS3. Cette orgie de formats compatibles souligne assez nettement les ambitions multimédias caressées par Sony pour sa machine. Résolument tournée vers Internet, elle pourra lancer des programmes de vidéo chat, accéder au web ou encore lire toutes sortes de contenus audio et vidéo. Dans le même registre, la firme entend bien étendre sa communauté de joueurs en ligne avec un PlayStation Network basé sur 4 grandes lignes : communauté, communication, commerce et contenu (musiques et vidéos à télécharger) dont les similitudes avec le Xbox Live sautent aux yeux. Pour insister encore un peu ce point, Ken Kutaragi a d'ailleurs récemment renouvelé ses propos en parlant non pas de console de jeux, mais d'entertainment supercomputer. Là encore, on attend de voir. Côté entrées/sorties, le panier de la PS3 est dans cette même logique bien garni et on compte ainsi des slots Memory Stick Duo, SD et Compact Flash, du Wi-Fi, trois ports Ethernet (1 d'entrée, deux de sortie) et 6 ports USB (4 en façade, deux à l'arrière). Elle pourra par ailleurs supporter 7 manettes en Bluetooth et accueillir un disque dur de 2,5 pouces. La bête semble a priori suffisamment équipée pour les ambitieux desseins de ses concepteurs ; on n'attend plus que des images in-game de ses jeux, maintenant.

 

XBOX 360

 

Officiellement divulguée lors d'une émission spéciale sur MTV, quelques jours avant l'E3, la Xbox 360 a profité du salon pour montrer quelques-uns de ses titres déjà jouables et donner à tout un chacun un aperçu de son design plutôt réussi. Convexe et entièrement blanche (dans sa version de base), la machine offre une silhouette épurée qui la fait paraître plus fine qu'elle n'est vraiment : ses dimensions ne sont en effet pas si éloignées de la PlayStation 2. Comme cette dernière, la console de Microsoft pourra se poser horizontalement ou verticalement ; comme elle, elle sera munie d'un lecteur DVD (12x), compatible avec un nombre impressionnant de formats (DVD-Video, DVD-ROM, DVD-R/RW, DVD+R/RW, CD-DA, CD-ROM, CD-R, CD-RW, WMA CD, MP3 CD et JPEG Photo CD). Pour la manette, les inspirations viennent principalement de la première Xbox et on reconnaît les formes du Controller S, avec des angles plus marqués toutefois. On remarque également quatre gâchettes (R1, L1, RB et LB, si mes souvenirs sont exacts), deux plates et deux progressives, et un gros bouton au centre, cerné par Start et Select, qui permettra d'accéder à tout moment - même en plein jeu - au menu de la console. Compacte et fort élégante, la machine possède en tout cas une ligne plus actuelle que son aînée, et un peu plus réussie aussi ; pour les allergiques au blanc, très salissant, sa façade avant et son bouton Power seront escamotables, afin de leur substituer une des nombreuses versions plus colorées en projet (dont certaines étaient déjà montrées sur le stand Microsoft pendant le salon). De quoi intégrer la console dans n'importe quel salon, qu'il soit décoré tout bois, très branchouille ou Rococo.

 

Pour se faufiler dans ce haut lieu stratégique de l'habitation et y occuper une place de choix, le constructeur américain ne s'arrête cependant pas à ce point d'esthétique : il a bourré son engin de tous les éléments nécessaires à ce tremplin vers le grand public, pas forcément joueur à la base mais attiré par une machine purement multimédia. En plus de son attirance, globalement partagée, pour le DVD-Video et les formats musicaux communs, la bête possède un port infrarouge et pourra donc être contrôlée à distance via télécommande, et sera avec le support d'un PC équipé du système d'exploitation approprié à même de lire en streaming des photos, des vidéos ou de la musique sur la télé. Dans le même esprit, les trois ports USB 2.0, le port Ethernet et la compatibilité Wi-Fi, en complément d'un abonnement Xbox Live, devrait ouvrir la voie à toutes sortes de contenu Internet à balancer directement sur le 16/9ème du salon. Petit détail qui compte : certains ventilateurs parmi les plus bruyants de la machine devraient s'éteindre quand les composants les plus costauds sont au repos, en lecture de films par exemple... des fois que leur bruit couvre les décibels du Home Cinema. En jeu, la soufflerie embarquée aura au vu des caractéristiques techniques de la Xbox 360 pas mal de choses à refroidir. Elle sera ainsi propulsée par un processeur IBM PowerPC à trois cores cadencés à 3,2 Ghz, embarquera 512 Mo de GDDR3 RAM à 700 Mhz et sa partie graphique sera assurée par un chip ATI cadencé à 500 Mhz avec 10 Mo de DRAM dédiée, histoire d'utiliser à fond la compatibilité HDTV (720p et 1080i) et 16/9. A priori, de quoi assurer des performances bien sympathiques aux futurs jeux de la console, quand les développeurs commenceront à bien maîtriser ses spécificités.

 

NINTENDO REVOLUTION

 

Muet bien avant sa conférence sur sa Revolution, Nintendo ne s'est - contrairement à ses deux concurrents - pas beaucoup plus étendu durant le salon, en focalisant l'intégralité de son stand sur sa génération actuelle, GameCube, GBA et DS. Sur la machine, il faudra donc se contenter pour l'instant des quelques révélations pré-E3 de Satoru Iwata : des propos baignant dans le flou et un design encore à l'état de prototype. Toute petite, habillée de noir et rayée d'une longue ligne bleue, la machine possède en tout cas une certaine allure, que son support grisonnant ne parvient pas à ternir. Mystérieuse - et à raison, on l'espère -, la manette reste pour l'instant la grande inconnue de la console, avec ses composants internes bien sûr. Tout en soulignant qu'elle contiendrait largement de quoi faire tourner de bons jeux, le constructeur japonais n'a en effet pas tenu à dévoiler ses caractéristiques les plus importantes. Comme le GameCube, elle devrait toutefois se démarquer de ses concurrents en se concentrant sur le jeu ; à part la lecture de DVD-Video, légèrement indispensable à l'heure actuelle, la machine devrait a priori se concentrer sur le jeu sous toutes ses formes.

 

C'est en tout cas sur ce point qu'Iwata a insisté, en décrivant la rétrocompatibilité mégalomane de la Revolution : elle sera tout simplement capable de lancer tous les titres des machines antérieures du constructeur (à quelques incompatibilités près, probablement), aussi bien NES que Super Nintendo ou Nintendo 64. Les modalités du système n'ont pas été dévoilées durant la conférence, mais les possibilités Internet de la machine (via Wi-Fi) devraient lui permettre de télécharger pas mal de jeux oldies sur ses 512 Mo de mémoire flash embarqués. Son lecteur DVD de type mange-disques sera lui capable de lancer les DVD de jeux spécifiques à la console, titres dont le nombre maximum de joueurs n'a pas été précisé mais qui pourront être pratiqués loin de la machine grâce à ses manettes sans fil (ou plus près, quatre connecteurs manette de type GameCube étant cachés sur le dessus, sous un capot). Là encore, cette exception de la génération actuelle semble être devenue la norme pour tous les constructeurs sur la prochaine, tout comme les ports USB 2.0, qui seront deux sur la Revolution. Porteuse de beaucoup de promesses, cette dernière n'a pas profité de cet E3 pour dévoiler ne serait-ce qu'un artwork de ses futurs titres. Au vu des prestations de ses concurrentes, qui avaient sous une forme ou une autre des choses à montrer, c'est forcément un peu décevant.

 

y'a encore une page sur les jeux que je link seulement --> zici

 

en résumé, Sony et Microsoft veulent faire de leur console : des plateformes multiémédias qui font tout sauf le café et vont sûrement encore amplifier leur courses à l'®achat de licenses/créateurs/éditeurs pour pouvoir appater au mieux le client...

 

Nintendo fait son outsider, mais qu'ils se gaffent, même si les jeux Nintendo restent pour la plupart excellents, si y'a plus que ça sur leur console...

 

parce que le combat DS-PSP : /

 

en gros, pour l'instant, ça pue un peu je trouve...

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Le lecteur DVD dans la console, je vois pas trop l'intérêt... Enfin si, mais les lecteurs DVD, c'est pas ce qui coute le plus cher aujourd'hui... A la rigueur si ça lisait les DivX... Et le téléchargement de jeux Nes et Snes sera-t-il payant ? Parce que vu qu'on peut déjà tous les choper sur Internet, ahem...

Et, surtout, qu'ils arrêtent de faire des consoles portables de plus en plus petite, déjà que j'ai réussi à paumer ma GBA première génération, alors bon...

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Bon c'est le petit sondage que j'ai trouvé très sympa alors je vous le donne

 

Ces derniers temps, il n'y en a eu que pour l'occident, Los Angeles, la console américaine Xbox 360 et les hamburgers à deux étages. Mais que pensent les japonais du tsunami next gen, loin sur leur petite île high-tech ? L'autre pays du jeu vidéo, berceau de poids lourds tels que Sony, Nintendo ou Sega, a ainsi tranché via un sondage publié par le magazine Weekly Famitsu, et repris dimanche dernier par le site Magic Box. La question posée aux lecteurs : quel système vous paraît actuellement le plus intéressant, et pourquoi ?

 

On ne s'étonnera pas trop de trouver la Xbox 360 largement derrière les autres machines. A la décharge de Microsoft, il semble y avoir un progrès très significatif : la nouvelle console récolte tout de même 18% des suffrages, alors que la première version, elle, suscite toujours un intérêt quasi-nul du côté nippon. Les efforts impressionnants du constructeur pour s'attirer les bonnes grâces du public japonais (signature des créateurs de Final Fantasy ou de Rez / Space Channel 5, accord avec Square Enix...) ne sont d'ailleurs pas passés inaperçus. Mais loin devant, ce sont toujours Sony et Nintendo qui font la loi. Et à l'arrachée, c'est même la Revolution qui excite le plus les joueurs, d'une courte tête devant la Playstation 3 de Sony.

 

Alors pourquoi la Revolution ? Les japonais semblent confiants en la capacité d'innover de Nintendo, même si, pour l'instant, on ne sait toujours pas exactement comment la compagnie va s'y prendre. Chez Sony, en revanche, c'est plus une affaire de puissance et de spécifications. Les fans nippons de la Playstation 3 la perçoivent comme la console la plus avancée techniquement, grâce entre autres au design unique du processeur Cell et au support du format Blu-Ray. A noter que la rétro-compatibilité s'impose désormais comme une fonctionnalité indispensable : les joueurs la plébiscitent chez Sony comme chez Nintendo (via la possibilité de télécharger les titres NES, SNES et N64).

 

Les résultats du sondage Weekly Famitsu en détails :

 

Console next gen la plus intéressante

 

Nintendo Revolution - 42.2%

 

Sony PlayStation 3 - 39.8%

 

Microsoft Xbox 360 - 18.0%

 

Pourquoi la Revolution ?

Design compact, typique de Nintendo.

 

Possibilité de télécharger les jeux Famicom (NES), SFC (SNES) et Nintendo 64.

 

Promesse d'innovations et de nouveaux concepts.

 

Confiance en la qualité de la machine.

 

Pourquoi la Playstation 3 ?

Spécifications techniques exceptionnelles comparées à celles des autres consoles de prochaine génération.

 

Rétro-compatibilité avec la PSone et la PlayStation 2.

 

Le processeur Cell et le format Blu-Ray sont uniques à la machine.

 

Design de la console (même si le design de la manette est débile).

 

Pourquoi la Xbox 360 ?

Support développeur fantastique, avec en particulier des gens comme Akira Toriyama et Sakaguchi (NDR : l'un est le créateur de la série Dragon Ball, l'autre, le créateur de Final Fantasy. Les deux travaillent actuellement sur Blue Dragon, un jeu de rôle pour Xbox 360).

 

Square Enix supporte la console.

 

Design et couleur "positifs", spécifications et line-up logiciel intéressants.

 

Possibilité de placer la console à la verticale.

 

Source : overgame

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